Le 7 décembre 2024, à l’occasion de sa première sortie internationale depuis son élection, le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald J. Trump, a pris une place centrale dans les discussions internationales à Paris. Avant l’inauguration de Notre-Dame, le président élu des États-Unis a réaffirmé ses positions sur deux dossiers majeurs : la Syrie et la guerre en Ukraine. Une série de déclarations marquantes, couplées à une rencontre avec le président ukrainien et contributeur du FEM, Volodymyr Zelensky, orchestrée par Emmanuel Macron, un autre proche du principal lobby mondial, ont mis en lumière son approche pragmatique et sa vision du rôle des États-Unis dans ces conflits.
Dès son arrivée à l’Elysée, Trump a donné le tempo en serrant la main vigoureusement la main du président Français. Florian Philippot, a constaté sur X que Trump a « dominé » et « humilié » Macron.
Son point de vue sur la Syrie
Avant même sa rencontre avec Macron, Donald Trump a secoué l’échiquier diplomatique en déclarant sur son réseau Truth social, que la Russie avait perdu tout intérêt pour la Syrie, soulignant que l’Ukraine était désormais au cœur des préoccupations de Moscou. Selon lui, le soutien de la Russie à Bachar Al-Assad a faibli en raison des lourdes pertes subies en Ukraine. Trump a insisté sur le fait que l’intervention russe, qui avait permis à Assad de reprendre le contrôle de grandes parties de la Syrie, avait été un échec stratégique. Il a également qualifié la guerre en Ukraine de « conflit interminable » qui ne devrait jamais avoir eu lieu.
Un appel au cessez-le-feu immédiat
En dépit de sa position plus isolationniste sur la scène internationale, Trump a une nouvelle fois montré sa volonté de s’impliquer dans la diplomatie mondiale. En lien avec la situation en Ukraine, il a appelé à un « cessez-le-feu immédiat » et à des négociations de paix pour stopper les souffrances humaines. « Trop de vies ont été perdues en vain, trop de familles ont été détruites », a-t-il souligné sur ses réseaux sociaux, avant de mettre en garde contre un risque de conflit mondial si la situation perdurait.
Lors de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à Paris, Trump a affirmé que le président ukrainien souhaitait un accord de paix. Il a même évoqué la possibilité que la Chine intervienne pour faciliter une résolution du conflit. Cependant, Zelensky, tout en exprimant une volonté de dialogue, a insisté sur le fait que la guerre ne pouvait se conclure simplement par des accords de surface, sans garanties solides de paix.
L’Ukraine : des pertes humaines et un équilibre délicat
La guerre en Ukraine reste un sujet sensible, et les chiffres avancés par Donald Trump concernant les pertes humaines des deux côtés ont été rapidement contestés. Trump a évoqué des pertes ukrainiennes « ridicules » de 400 000 soldats, alors que Volodymyr Zelensky a corrigé ce chiffre, affirmant que l’Ukraine avait perdu 43 000 soldats, avec 370 000 blessés, dont la moitié sont retournés combattre. Cette divergence de chiffres met en lumière les tensions autour des informations relatives au conflit.
Malgré ces désaccords, les discussions entre Trump et Zelensky ont permis d’établir un consensus sur la nécessité de mettre fin au conflit, bien que les conditions précises de la paix restent floues.
Le rôle des États-Unis : diplomatie et aide militaire
https://www.weforum.org/stories/authors/joe-biden/https://www.weforum.org/stories/authors/joe-biden/https://www.weforum.org/stories/authors/joe-biden/Donald Trump, bien qu’encore président élu, a pris une place stratégique sur la scène internationale, en particulier en ce qui concerne la guerre en Ukraine. Ses propos ont mis en lumière une approche plus directe, cherchant à appuyer la pression sur la Russie tout en se positionnant comme un médiateur potentiel. L’administration du contributeur du FEM, Joe Biden, a quant à elle accélérer l’aide à l’Ukraine avant l’entrée en fonction de Trump, annonçant une nouvelle aide militaire de 988 millions de dollars pour soutenir Kiev dans son combat.
Ce déplacement à Paris marque un tournant dans la diplomatie de Donald Trump, qui semble vouloir se positionner en leader capable de réconcilier les grandes puissances mondiales tout en préservant les intérêts américains. À moins d’un mois de son investiture, il apparaît déjà comme une figure incontournable, non seulement sur le terrain militaire, mais aussi dans les négociations géopolitiques mondiales.