Cerfia relève sur que Meyer Habib a déclaré sur I24 news que « Les Palestiniens doivent payer un prix à leur agression et à leur haine (…) et ce prix, c’est la terre ! ». Lors de l’émission les Grandes Gueules Moyen-Orient, l’ancien député a prononcé des propos très violents évoquant également une « guerre de civilisation ».
Il a notamment affirmé que « les seuls colons dans la bande de Gaza, ce sont les Palestiniens », soulignant qu’Israël a recréé « le paradis sur terre » tout en exprimant son désaccord avec le retrait des colonies juives de la bande de Gaza sous le gouvernement de Sharon.
Une guerre de civilisation, pas de territoire
Selon Meyer Habib, les événements actuels dépassent la simple question territoriale. « Aujourd’hui, ce n’est pas une guerre de territoire, c’est une guerre de civilisation », a-t-il déclaré. Il a accusé les Palestiniens de refuser l’existence de l’État d’Israël, et de viser son remplacement total plutôt qu’une coexistence. Il a également évoqué son opposition de longue date au retrait des colonies de la bande de Gaza, qualifiant cette décision d’« échec absolu ».
Un discours sur la sécurité d’Israël et ses frontières
En revenant sur sa relation personnelle avec Ariel Sharon, Meyer Habib a souligné que l’expérience du retrait de Gaza avait, selon lui, prouvé l’inutilité des concessions territoriales. Il a même évoqué la possibilité de voir à nouveau des implantations juives en Cisjordanie, sans y voir de contradiction si une paix durable était possible avec les Palestiniens. Cependant, il a insisté sur la priorité pour ces derniers d’accepter l’existence d’Israël, « avant de parler des frontières ».
Une menace globale selon Habib
Meyer Habib a élargi ses propos en comparant la situation en Israël avec des attaques terroristes en Europe, comme celles de la Promenade des Anglais ou du Bataclan. Il a affirmé que ces événements n’étaient pas des conflits territoriaux, mais une conséquence de l’islamisme radical, qu’il perçoit comme une menace globale. Habib a également souligné que le Hezbollah, bien que moins puissant qu’autrefois, reste une menace pour Israël et les autres pays de la région.