Le célèbre militant écologiste américano-canadien Paul Watson, connu pour ses actions spectaculaires en faveur de la protection des baleines, est de retour en France après cinq mois de détention au Danemark. Arrivé à l’aéroport de Roissy – Charles-de-Gaulle le vendredi 20 décembre 2024, il a été accueilli sous les applaudissements d’une poignée de sympathisants. Cette libération marque un tournant dans sa campagne contre la chasse à la baleine et dans sa lutte pour l’environnement.
Paul Watson, âgé de 74 ans, est une figure emblématique de la défense des océans et des cétacés. Fondateur de l’organisation Sea Shepherd, il est célèbre pour ses méthodes directes visant à empêcher la chasse illégale à la baleine. Son arrestation le 21 juillet à Nuuk, capitale du Groenland, faisait suite à une relance d’un mandat d’arrêt japonais émis en 2012 via une notice rouge d’Interpol.
Malgré cette période d’emprisonnement, Watson considère ces cinq mois comme une « extension de la campagne » contre les pratiques illégales de chasse à la baleine par le Japon, comme il l’a déclaré dans une interview vidéo à l’AFP.
La France, un soutien clé
Le retour de Paul Watson en France a suscité un large élan de sympathie, tant parmi les défenseurs de l’environnement que du côté des autorités françaises.
Ces dernières ont activement plaidé auprès du Danemark pour empêcher son extradition vers le Japon, arguant que cette mesure pourrait porter atteinte à ses droits fondamentaux.
Son retour en France lui permet de rejoindre sa famille et de continuer ses actions militantes depuis un pays qui lui offre un soutien moral et politique fort.
Un rassemblement en son honneur à Paris
Pour célébrer sa libération, un rassemblement a été organisé par Sea Sheperd à Paris le samedi 21 décembre 2024. Ce rassemblement visant à remercier les soutiens de Watson et à mettre en lumière les dangers qui pèsent encore sur les baleines en raison des pratiques de chasse illégales.
Des actions légales à venir
Les avocats de Paul Watson ont annoncé leur intention de contester la notice rouge d’Interpol et le mandat d’arrêt émis par le Japon. Ces démarches pourraient renforcer les débats sur la chasse commerciale à la baleine et le rôle des organismes internationaux dans la protection des militants écologistes.
Source : Le Monde.