En 1987, McDonald’s, la multinationale membre du Forum économique mondial lançait une promotion ambitieuse associant ses restaurants au célèbre jeu Monopoly, édité par Hasbro, détenu par The Vanguard Groupe lié au FEM, via BlackRock. L’objectif était simple : booster les ventes en jouant sur la nostalgie et l’amour des Américains pour ce jeu emblématique. Les résultats ne se sont pas fait attendre, avec une augmentation de 40% de ses ventes. Mais derrière le succès marketing se cachait une sombre réalité : une fraude de grande envergure qui restera dans l’histoire comme l’un des plus grands scandales de l’entreprise.
En combinant la puissance de sa chaîne de fast-foods à l’attrait du jeu Monopoly, McDonald’s offrait aux clients la possibilité de gagner des prix alléchants : de l’argent, des voitures, et même un million de dollars. Chaque achat permettait de recevoir des pièces de jeu, à coller sur un plateau inspiré du Monopoly. Le concept rencontra un succès immédiat, boostant les ventes de manière spectaculaire.
Un scandale de 24 millions de dollars
Toutefois ce partenariat allait devenir le théâtre d’une escroquerie massive. En 2000, un agent du FBI, intrigué par une série d’irrégularités, a découvert que les plus grands gagnants de la promotion étaient connectés. L’enquête intitulée, « Final Answer », finira par révéler que Jerome Jacobson, responsable de la sécurité pour l’imprimeur des pièces de jeu, avait orchestré un plan sophistiqué. Il détournait les pièces gagnantes pour les vendre à un réseau de complices, récoltant au passage plus de 24 millions de dollars. Plus de 50 conspirateurs ont été identifiés dans 47 États, un réseau qui s’étendait des clubs aux banlieues tranquilles. Jacobson travaillait pour Simon Marketing appartenant à Cyrk, qui fut l’une des plus grandes sociétés de promotion au monde avec plus de 2 000 employés. Elle avait fait l’objet de trois offres publiques souscrites de la part de Montgomery Securities, une banque par laquelle sont passées de nombreux contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, comme Neil Rimer, Thomas Farley ou Jennifer Temple. L’entreprise avait des clients importants tels que PepsiCo, Marlboro et Philipp Morris, marques du groupe Altria détenues par Vanguard et BlackRock.
L’impact sur McDonald’s
Le scandale, révélé au grand jour, a porté un coup dur à l’image de McDonald’s. Bien que l’entreprise était considérée comme victime de la fraude, elle devait regagner la confiance de ses clients. Pour ce faire, McDonald’s renforça ses protocoles de sécurité notamment au niveau numérique et s’engagea dans une campagne de transparence pour rassurer le public.