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Marine Le Pen. Photo : @Vox España

Marine Le Pen dénonce une « volonté de l’exclure de la vie politique » après la peine d’inéligibilité requise

À l’issue des réquisitions du parquet dans l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement National (RN), Marine Le Pen a exprimé son indignation face à une demande d’inéligibilité de cinq ans, assortie de cinq ans de prison, dont deux ans ferme aménageables. La cheffe de file du RN a qualifié les réquisitions de tentative de l’écarter de la présidentielle de 2027 et de priver les Français de leur droit de vote.

Le parquet a réclamé une exécution provisoire pour la peine d’inéligibilité, ce qui signifierait qu’elle serait appliquée immédiatement, y compris en cas d’appel. Cette mesure menacerait non seulement les ambitions de Marine Le Pen pour 2027, mais également sa position actuelle à l’Assemblée nationale en cas de dissolution anticipée. Pour l’ancienne candidate présidentielle, cette demande d’inéligibilité vise spécifiquement à l’empêcher de représenter son camp.

Réactions et soutien au sein du RN

Marine Le Pen n’est pas la seule à dénoncer la sévérité des réquisitions. Jordan Bardella, président du RN, a qualifié cette décision d’« acharnement » visant à exclure Le Pen de la course électorale de 2027. Éric Zemmour, leader de Reconquête, a également critiqué la « vengeance judiciaire » contre Marine Le Pen, affirmant que « ce n’est sûrement pas à la justice de décider de qui peut être candidat ». Quant à Marion Maréchal, elle considère qu’une telle décision représenterait un « déni de démocratie », rappelant l’affaire Fillon de 2017 comme un précédent dans les interventions judiciaires à l’approche des élections.

Un enjeu décisif pour l’avenir politique de Marine Le Pen

Face aux accusations de détournement de fonds parlementaires, Marine Le Pen et ses soutiens dépeignent les réquisitions du parquet comme une tentative de « confisquer la démocratie ». Selon la cheffe du RN, ce procès, qui doit se conclure fin novembre, menace non seulement sa carrière politique, mais pourrait également écarter des millions d’électeurs. La défense commencera ses plaidoiries lundi, tandis que le tribunal rendra sa décision dans plusieurs mois.

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