À deux ans de l’élection présidentielle de 2027, un sondage Ifop-Fiducial publié ce mercredi révèle une progression notable de Marine Le Pen dans les intentions de vote. Avec des scores oscillant entre 36 et 38 % au premier tour, la dirigeante du Rassemblement National (RN) renforce sa position, tandis que son dauphin, Jordan Bardella, maintient une dynamique similaire.
Malgré son rôle central dans la censure du gouvernement de Michel Barnier, Marine Le Pen semble consolidée dans les intentions de vote. Réalisé entre le 6 et le 9 décembre auprès de 1 101 personnes, le sondage place la députée du Pas-de-Calais largement en tête, devançant ses adversaires avec :
- 36 % face à Édouard Philippe (25 %) ;
- 38 % face à Gabriel Attal.
Contexte des candidatures
Le sondage intègre plusieurs scénarios, notamment une fragmentation de la gauche, où Jean-Luc Mélenchon (LFI) obtiendrait au mieux 12 %, suivi d’Olivier Faure ou François Hollande (5-7 %), et de Marine Tondelier (EELV) ou Fabien Roussel (PCF). Ensemble, ces candidats n’atteindraient pas 25 %.
Du côté des Républicains, Laurent Wauquiez oscillerait entre 6 et 8 %. Cette configuration avantage Marine Le Pen, qui capte une partie des électeurs traditionnels de droite.
Jordan Bardella en alternative crédible
Dans l’éventualité où Marine Le Pen serait déclarée inéligible dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires, Jordan Bardella, président du RN, prendrait le relais. Selon l’étude, il récolterait 34 % des voix, un score légèrement inférieur à celui de sa mentor, mais confirmant l’ancrage du RN dans le paysage politique français.
Un RN en dynamique depuis 2022
Le Rassemblement National, porté par les résultats de 2022, continue de capitaliser sur le mécontentement populaire et une opposition fragmentée. Le sondage illustre la capacité du parti à séduire un électorat diversifié face à des partis traditionnels en difficulté.
Avec des intentions de vote élevées pour Marine Le Pen et Jordan Bardella, le RN s’impose comme un acteur clé de la présidentielle 2027. Toutefois, les incertitudes politiques, comme la potentielle inéligibilité de Marine Le Pen, et la capacité des autres forces politiques à se réorganiser, pourraient encore modifier les dynamiques électorales.
Source : TF1
