Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, a été victime d’un malaise mardi 2 décembre en pleine réunion à l’Hôtel de Ville. Pris en charge par les sapeurs-pompiers et le Samu, l’élu de 52 ans a été transporté à l’hôpital de la Croix-Rousse pour des examens de contrôle. Son entourage se veut rassurant et évoque un incident sans gravité. La classe politique lyonnaise lui a rapidement adressé des messages de soutien.
Un mouvement d’agitation inhabituel a traversé, mardi en fin d’après-midi, les couloirs feutrés de l’Hôtel de Ville de Lyon. Vers 17 h 30, sapeurs-pompiers et équipes du Samu 69 ont été dépêchés place de la Comédie pour prendre en charge Grégory Doucet, victime d’un malaise en pleine réunion de travail. Selon plusieurs sources internes, l’élu écologiste s’est senti indisposé alors qu’il participait à un échange de routine avec ses collaborateurs.
Le maire, âgé de 52 ans, a été rapidement pris en charge avant d’être transporté à l’hôpital de la Croix-Rousse. Une décision de précaution destinée à s’assurer qu’aucune complication ne se cachait derrière cet incident, décrit par son entourage comme léger. « Il va bien », assure-t-on dans son équipe, évoquant un « malaise sans gravité en réunion » et précisant que l’élu devait simplement subir des vérifications médicales. Quelques jours auparavant, Grégory Doucet avait participé à une course de 13 kilomètres lors de la SaintéLyon, un effort salué mais exigeant. Certains en sourient à demi-mot, glissant que « même les plus endurants ont leurs limites ».
La nouvelle s’est rapidement répandue dans le paysage politique local, provoquant un réflexe rare mais sincère : l’unanimité du soutien. Jean-Michel Aulas, principal rival du maire dans la perspective des municipales de 2026, a souhaité un « prompt et complet rétablissement » sur le réseau X.
Nathalie Perrin-Gilbert a adressé ses pensées à l’élu et à ses proches, rappelant que tout malaise demeure une source d’inquiétude, même lorsqu’il est bénin.
De son côté, Alexandre Dupalais (RN/UDR) a salué la charge qui pèse sur les épaules du maire de Lyon, reconnaissant la rudesse du combat politique comme celle du quotidien institutionnel.