Les 27 Etats membres de l’Union européenne ont trouvé un accord sur une aide de 50 milliards d’euros sur quatre ans pour l’Ukraine ce jeudi 1er février, lors d’un sommet extraordinaire. La Hongrie du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Viktor Orban a fini par céder. Il faut dire que Bruxelles avait élaborer une stratégie visant explicitement « à cibler les faiblesses économiques de la Hongrie, à mettre en péril sa monnaie et à provoquer un effondrement de la confiance des investisseurs dans le but de nuire à l’emploi et à la croissance si Budapest refuse de lever son veto contre l’aide à Kyiv », comme l’a révélé le Financial Times, ce jeudi.
L’annonce de cet accord survient après des négociations intenses de l’UE autour de la cause ukrainienne. Le président du Conseil de l’Europe et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Charles Michel, a salué cet engagement collectif, le décrivant comme un « signal fort » de soutien à long terme à l’Ukraine. Sur X, il parle d’un sommet à la « dimension historique », révélant que les Etats membres de l’UE ont convenu « d’ouvrir des négociations d’adhésion avec l’Ukraine et la Moldavie », « d’accorder le statut de candidat à la Géorgie » et « d’ouvrir des négociations avec la Bosnie-Herzégovine ».
Le président ukrainien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial a salué l’approbation de ce paquet d’aide sur X : « Cela envoie un signal fort selon lequel l’Ukraine résistera à tous les défis, tout comme l’Europe ».
La présidente de la Commission européenne et contributrice de l’Agenda 2030 du FEM, Ursula von der Leyen, a également précisé qu’en plus de son soutien à l’Ukraine, le Conseil européen a permis la première révision du budget européen jamais réalisée, a réaffirmé son engagement dans la « lutte contre l’immigration clandestine », augmenté les capacités de l’UE « à lutter contre les catastrophes des Etats européens et de nos partenaires, comme à Gaza », « Soutenir la compétitivité européenne », notamment sur « les technologies critiques et de Défense ». Von Der Leyen a exprimé sa satisfaction, considérant cette journée comme « un bon jour pour l’Europe ».
La Première ministre estonienne et contributrice du FEM, Kaja Kallas, par quant à elle d’« un signal important adressé à l’Ukraine que l’UE se tient derrière vous sur le long terme, jusqu’à la victoire ».
Avant le sommet, une réunion s’est tenue en présence de Viktor Orban, avec la participation des contributeurs du FEM, Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen, Charles Michel et Olaf Scholz.
Le déblocage de cette aide a en effet nécessité de surmonter l’opposition de Viktor Orban. Il avait juré de bloquer l’utilisation du budget de l’UE pour fournir 50 milliards d’euros d’aide financière à l’Ukraine. Il a ensuite infléchi sa position, mais sa demande initiale de pouvoir réviser annuellement ce soutien, avec un vote à l’unanimité, a finalement été écartée pour éviter de lui offrir l’opportunité de blocages futurs. Le Premier ministre polonais et contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Donald Tusk, a résumé l’impatience qui commençait à se faire sentir par les dirigeants européens proches du FEM, dans une déclaration : « Nous n’avons pas de lassitude sur l’Ukraine, nous avons une lassitude à l’égard d’Orban ».
Cette impatience a même mené Bruxelles, a envisagé de prendre des mesures économiques contre la Hongrie si celle-ci continuait a entravé le nouveau plan d’aide à l’Ukraine, selon un document confidentiel de Bruxelles, consulté par le Financial Times. Cette stratégie visait selon nos confrères à, « cibler les faiblesses économiques de la Hongrie, à mettre en péril sa monnaie et à provoquer un effondrement de la confiance des investisseurs dans le but de nuire à l’emploi et à la croissance si Budapest refuse de lever son veto contre l’aide à Kyiv ». Les vulnérabilités économiques de la Hongrie sont exposées dans le document, soulignant son déficit public élevé et son inflation.
La décision de ce nouveau paquet d’aide intervient alors qu’un rapport du Département de la Défense américain a révelé que 59% des armes envoyées n’ont pas été correctement surveillées et que le SBU a mis en évidence un cas grave de corruption lié à un achat d’armement.