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L’OMS et ses partenaires activent pour la première fois le Corps d’urgence sanitaire mondial en réponse à l’épidémie de mpox

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Le 29 octobre 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en partenariat avec plusieurs organisations et États membres, a annoncé dans un communiqué avoir activé pour la première fois le Corps d’urgence sanitaire mondial (GHEC) afin de renforcer la lutte contre l’épidémie de mpox, touchant plusieurs pays, notamment en Afrique.

Le GHEC, mis en place en 2023 après les leçons tirées de la pandémie de COVID-19, est un mécanisme de collaboration et de mobilisation des experts de santé publique. Il vise à renforcer la coordination entre les pays et les réseaux d’urgence pour garantir une réponse rapide et efficace face aux crises sanitaires mondiales.

Cette activation fait suite à la déclaration de mpox comme urgence de santé publique internationale par le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, en août 2024. À ce jour, 18 pays africains ont signalé des cas de mpox, avec une propagation rapide vers d’autres régions du globe, soulevant des inquiétudes quant à une propagation mondiale du clade 1b.

L’appui du GHEC sur le terrain

En réponse à cette crise, le GHEC, en collaboration avec l’Association internationale des instituts nationaux de santé publique, évalue les capacités des systèmes de santé dans huit pays affectés, dont la République Démocratique du Congo (RDC) et le Burundi. L’objectif est de combler les lacunes identifiées, notamment dans la surveillance épidémiologique, les capacités des laboratoires, la prévention des infections et la communication des risques.

Le Dr Mike Ryan, directeur exécutif du Programme d’urgences sanitaires de l’OMS, a souligné que le GHEC renforce la capacité des acteurs locaux à collaborer de manière plus efficace pour interrompre la transmission du mpox et soulager les populations affectées. Depuis la mi-octobre, 56 experts ont été déployés sur le terrain, grâce à l’appui du Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN) et du Corps de volontaires de santé africain (AVoHC-SURGE).

Une approche basée sur la collaboration régionale

Les experts mobilisés par le GHEC aident à la mise en œuvre d’une approche intégrée, combinant la détection des cas, le suivi des contacts, la vaccination ciblée, les soins cliniques, la prévention des infections et la mobilisation communautaire. L’objectif est de fournir un soutien durable et de renforcer la résilience des systèmes de santé dans les zones touchées.

Dr Abdou Salam Gueye, directeur des urgences pour la région Afrique de l’OMS, a également souligné l’importance de réponses contextuellement adaptées, en mobilisant des professionnels issus des régions touchées pour des interventions efficaces.

Une mobilisation internationale

Pour appuyer les efforts du GHEC, l’OMS et ses partenaires coordonnent une réponse à grande échelle, incluant un partage d’expertise technique et des ressources entre les pays touchés. Cette collaboration internationale vise à stopper la propagation du mpox et à prévenir de futures crises similaires.

L’activation du Corps d’urgence sanitaire mondial marque un tournant dans la manière dont la communauté mondiale de la santé s’organise pour faire face aux urgences sanitaires. Cette première utilisation du GHEC en réponse à l’épidémie de mpox pourrait bien devenir un modèle de gestion des futures crises sanitaires.

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L’OMS active pour la première fois le Corps d’urgence sanitaire mondial (GHEC) pour soutenir les pays touchés par l’épidémie de mpox. Cette collaboration internationale vise à renforcer la réponse sanitaire globale.

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