Lors d’une interview accordée hier à André Bercoff sur Sud Radio, le professeur Didier Raoult a soulevé des questions cruciales sur l’influence de Bill Gates dans la gestion mondiale de la santé, notamment à travers l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Raoult a dénoncé la concentration de pouvoir et les conflits d’intérêts qui découlent de l’implication financière massive du fondateur de Microsoft.
Raoult a révélé que les fondations de Bill Gates représentent environ 19 % du budget total de l’OMS, faisant de Gates l’un des principaux bailleurs de fonds de cette organisation mondiale.
Raoult critique notamment les liens étroits entre Gates et certains laboratoires pharmaceutiques, comme Gilead, en soulignant que ce dernier est un actionnaire majeur du fabricant de Remdesivir, un traitement promu comme solution au COVID-19.
Des décisions influencées par des conflits d’intérêts
Didier Raoult a également abordé la question des « crimes en col blanc » et des conflits d’intérêts. Il a rappelé que des personnalités influentes peuvent orienter les politiques de santé publique à leur avantage financier. Gates, par exemple, aurait investi 55 millions de dollars dans des actions de BioNTech, ce qui lui a rapporté plus d’un milliard de dollars grâce aux ventes de vaccins contre le COVID-19. Raoult a dénoncé cette situation, qualifiant ces pratiques d’immorales.
Des campagnes de vaccination controversées
Parmi les exemples de mauvaise gestion, Raoult a souligné l’échec de la campagne d’éradication de la poliomyélite menée par l’OMS sous l’influence de Bill Gates. Selon le professeur, l’utilisation de vaccins oraux à base de virus vivants a conduit à une recrudescence des cas dans plusieurs régions du monde. Raoult estime que des solutions injectables, utilisées en Europe depuis des décennies, auraient permis d’éviter ce retour du virus.
Des médias sous influence ?
Raoult a également révélé que Bill Gates aurait versé des sommes importantes à plusieurs grands médias internationaux pour soutenir ses actions. Selon lui, le journal Le Monde aurait reçu 4 millions de dollars de la fondation Gates, une somme officiellement destinée à des projets en Afrique, mais qui selon Raoult, permettrait d’influencer la ligne éditoriale. Ces allégations posent la question de l’indépendance des médias et des revues scientifiques lorsqu’il s’agit de traiter de sujets liés à la santé publique.
Didier Raoult appelle à une vigilance accrue face à l’influence de grands financiers comme Bill Gates dans des domaines aussi cruciaux que la santé mondiale. Selon lui, les décisions prises par des organisations comme l’OMS ne devraient pas être dictées par des intérêts privés, mais par une réelle volonté de protéger les populations. Alors que les débats autour des vaccins et des traitements contre le COVID-19 continuent et que Bill Gates va devoir répondre au mois de novembre de son rôle durant la pandémie de Covid, devant un tribunal aux Pays-Bas, l’interview de Raoult relance la discussion sur les conflits d’intérêts dans la gestion des pandémies mondiales.