Bill Gates, co-fondateur de Microsoft et philanthrope, va être jugé aux Pays-Bas au mois de novembre pour avoir prétendument induit le public en erreur quant à la sécurité des vaccins contre le Covid-19. Cette action en justice fait suite aux plaintes de sept personnes qui auraient subi des effets secondaires graves après avoir reçu le vaccin pendant la pandémie.
Un juge néerlandais a ordonné le 16 octobre à Bill Gates de répondre devant le tribunal de Leeuwarden. Les plaignants ont porté plainte l’année dernière contre Bill Gates, l’ancien Premier ministre néerlandais et actuel secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte, des membres de l’équipe de gestion de la crise Covid-19 du gouvernement néerlandais, le PDG de Pfizer Albert Bourla, ainsi que contre l’État néerlandais. Le motif principal de cette plainte : la mise en cause de la sécurité des vaccins et la responsabilité des autorités et des entreprises dans la gestion de la crise sanitaire.
Lors d’une audience qui s’est déroulée le 18 septembre dernier, les représentants de Bill Gates ont tenté de contester la compétence du tribunal néerlandais, soulignant que Gates réside aux États-Unis. Cependant, le tribunal de Leeuwarden a toutefois jugé avoir la compétence requise, trouvant « suffisamment de preuves » reliant Gates et les autres accusés aux faits allégués. Le tribunal a également condamné Gates à payer les frais d’avocat et autres coûts juridiques, s’élevant à environ 1 406 euros.
Selon des médias néerlandais tels que De Telegraaf, les plaignants accusent Bill Gates, via sa fondation, d’avoir délibérément induit le public en erreur sur l’efficacité et la sécurité des vaccins, malgré des informations contraires. Les plaignants, dont les noms ont été retirés des documents accessibles au public, affirment avoir développé des problèmes de santé suite à la vaccination. L’un des plaignants est même décédé, laissant six personnes continuer l’action en justice.
Les plaignants affirment que Bill Gates, via sa fondation et en collaboration avec le Forum économique mondial (WEF), a joué un rôle clé dans la promotion de vaccins Covid-19 expérimentaux et, selon eux, non sécurisés.
Une accusation clé à l’encontre de Gates est sa déclaration selon laquelle les vaccins empêcheraient la transmission du virus et élimineraient le besoin de mesures de protection. Les plaignants soutiennent que les résultats n’ont pas été à la hauteur de ces promesses, entraînant des conséquences graves sur la santé.
La décision du juge a également abordé les allégations des plaignants concernant le rôle de Gates dans le projet « Great Reset » du WEF.
Le procès, qui doit se poursuivre le 27 novembre 2024, sera scruté de près, compte tenu de la notoriété mondiale de la fondation Gates et de son implication dans les initiatives de santé publique.
Ce cas a suscité des débats sur la responsabilité des personnalités influentes et des organisations dans les décisions de santé publique.