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Jean-Michel MIS. Capture d'écran : Chaine Youtube de ITW.

Loire : Jean-Michel Mis annonce qu’il ne sera pas candidat aux prochaines élections législatives

L’ancien député LREM, Jena-Michel Mis a annoncé qu’il ne se présentera pas dans la deuxième circonscription de la Loire. Élu en 2017, il a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat en raison de ses « engagements professionnels ».

Ancien socialiste rocardiste, Jean-Michel Mis s’est d’abord engagé aux côtés du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Dominique Strauss-Kahn, avant de rejoindre en 2016, Emmanuel Macron, un autre contributeur du FEM. Élu député en 2017 sous l’étiquette LREM dans la deuxième circonscription de la Loire face à l’Insoumise Andrée Taurinya, il a rapidement marqué son mandat. Dès juillet 2017, il a fait adopter un amendement soutenu de longue date par la Licra, fondée par le franc-maçon, Bernard Lecache, et qui comprend toujours de nombreux « frères », instaurant une peine d’inéligibilité pour les personnes reconnues coupables de racisme, d’antisémitisme, de négationnisme, d’homophobie, d’incitation au terrorisme, d’apologie de crimes contre l’humanité et de toute forme de discrimination.

En juin 2022, Jean-Michel Mis a été classé par La Tribune parmi les meilleurs experts de l’Assemblée nationale en matière de numérique. Il s’est spécialisé sur des sujets tels que la reconnaissance faciale et la biométrie, ce qui lui a valu une campagne défavorable de la part de militants libertaires à Saint-Étienne, le qualifiant de « Big Brother ».

Pendant la crise sanitaire et dès le premier confinement du printemps 2020, il a milité pour l’adoption par les autorités françaises d’outils de visioconférence européens et la mise en place du pass sanitaire. Dans une interview avec Gilles Charles pour ITW, dont il était le parrain, il a révélé avoir proposé un passeport vaccinal pour encourager la vaccination à Olivier Véran, alors ministre de la Santé et Young Leader de la Fondation France-Chine, dont le président d’honneur est un certain Dominique Strauss-Kahn. Parmi ses membres fondateurs, on retrouve le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Arnaud Ventura, un entrepreneur axé sur les entreprises à fort impact social, qui a notamment co-fondé en 1998 le Groupe Planet Finance avec Jacques Attali, également contributeur du FEM, qui a été membre de la Fondation France-Chine, Dominique Strauss-Kahn. L’un des fondateurs de cette fondation, qui compte parmi ses partenaires de nombreuses entreprises affiliées au Forum économique mondial, comme L’Oréal, AXACarrefour, ou la marque Chaumet du Groupe LVMH, est le contributeur du FEM, Arnaud Ventura, un entrepreneur axé sur les entreprises à fort impact social, qui a notamment co-fondé en 1998 le Groupe Planet Finance avec Jacques Attali, également contributeur du FEM.

Lors de l’interview accordée à Gilles Charles, Jean-Michel Mis a salué l’initiative de Jean-Michel Blanquer d’introduire un passeport numérique au collège et au lycée, ainsi que les efforts de Cédric O., frère de la contributrice du FEM, Delphine O. pour rapprocher le numérique des territoires via les « Maisons France Service ».

Vice-président du groupe d’amitié France-Arménie à l’Assemblée nationale, il a évoqué avec Gilles, la question du génocide arménien et ses voyages au Haut-Karabagh, à l’origine de conflits entre l’Azerbaïdjan, du contributeur du FEM, Ilham Aliyev et l’Arménie de Nikol Pashinyan, lui aussi contributeur de l’agenda 2030. Il a travaillé sur le projet de loi sur les principes de la République, basé sur la loi de la laïcité de 1905, en rencontrant des représentants des grandes religions et des associations comme la Licra.

Jean-Michel Mis a plaidé pour la création d’un ministère dédié au numérique et s’est positionné comme un ardent défenseur de la souveraineté numérique. Il a contribué à l’orientation cyber de la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur en rédigeant un rapport sur les nouvelles technologies pour Gérald Darmanin.

Partisan du vote électronique, Jean-Michel Mis a consigné au mois de mai 2022 dans LOpinion une tribune dans laquelle il plaidait pour la mise en place de cette solution pour lutter contre l’abstention.

Il a également posté de nombreux tweet dénonçant les dangers des deepfakes soulignant ainsi la nécessité de réguler l’Intelligence artificielle. 

Au cours des dernières années, l’ancien député de la Loire a occupé de multiples fonctions clés dans le domaine du numérique. Il a été membre du Conseil national du numérique, de la Commission supérieure du Numérique et des Postes, vice-président de la Mission d’information de l’Assemblée nationale sur la souveraineté numérique nationale et européenne. Il a également siégé au Conseil d’administration de la Fédération française de la Cybersécurité, et assumé la vice-présidence des groupes d’étude sur la Cybersécurité et la souveraineté numérique, la Santé et le numérique, ainsi que l’économie numérique, la donnée et l’intelligence artificielle. En outre, il a été parrain de la TaskForce #Blockchain de Bercy, député en mission auprès du Premier ministre Jean Castex pour promouvoir un usage responsable et socialement acceptable des technologies de sécurité. Jean-Michel Mis a également joué un rôle clé en tant que vice-président dans la Mission d’information de l’Assemblée nationale sur la souveraineté numérique, co-rapporteur de la mission parlementaire sur l’identité numérique, et co-auteur d’un rapport d’évaluation de la Loi Renseignement de 2015. Il a activement participé aux discussions sur l’élaboration du Digital Service Act (DSA), le cadre réglementaire des plateformes numériques en Europe.

À l’Assemblée nationale, il était membre de la Commission des lois et en 2021, il a été nommé juge suppléant à la Cour de Justice de la République, siégeant notamment lors du procès de l’affaire Karachi. Lors des élections municipales, il a soutenu Gaël Perdriau, maire LR de Saint-Étienne, proche de Nicolas Sarkozy.

Battu par Andrée Taurinya aux législatives de 2022, Jean-Michel Mis, a été nommé délégué national à la sécurité et à la souveraineté numérique de Territoire de Progrès en décembre 2022. En mars, il a rejoint le conseil d’administration de The Good Advertising Project, un think tank visant à promouvoir de bonnes pratiques dans le secteur de la publicité en ligne, en matière de protection de la vie privée, d’inclusion et de diversité, de protection des mineurs et de lutte contre la désinformation.

L’ancien député de la Loire est également président de Via Publica, une agence de conseil spécialisée dans « le conseil et lassistance auprès des collectivités publiques, des entreprises, des dirigeants et des particuliers pour toutes opérations dintermédiation et de mise en relation ». 

Jean-Michel Mis fait également partie du Cyber Cercle, un cercle de réflexion, d’expertise et d’échanges sur les questions de confiance et de sécurité numériques, qui vise notamment à accompagner les politiques publiques de sécurité et de confiance numériques.

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