En 2016, Nvidia octroyait à OpenAI, alors dirigée par Elon Musk et Sam Altman, un superordinateur révolutionnaire pour l’apprentissage automatique, marquant le début d’une ère prometteuse pour l’IA au service de l’humanité. Dix ans plus tard, l’évolution d’OpenAI en une entité lucrative, étroitement liée à Microsoft, soulève des inquiétudes chez Elon Musk, alors que de nombreux contributeurs du Forum économique mondial, appellent à une régulation urgente de la technologie IA, s’éloignant de ses idéaux initiaux de démocratisation et de bénéfice universel.
A l’époque, Nvidia avait fait le don d’un DGX-1, un superordinateur dédié à l’apprentissage automatique, à Open AI, l’entreprise à l’origine de Chat GPT, lorsque celle-ci était une organisation à but non lucratif, dirigée par Elon Musk et le contributeur de l’agenda 2030, Sam Altman.
À l’époque, Musk avait remercié sur X, le patron de Nvidia, Jensen Huang, pour son geste visant à « soutenir la démocratisation de la technologie IA ». « Et maintenant, regardez ce qui s’est passé :(« , vient-il d’ajouter dix ans plus tard.
Le but initial d’Open AI était en effet de promouvoir et de développer en open source, un raisonnement artificiel à visage humain qui devait profiter à toute l’humanité. « L’intelligence artificielle a le potentiel d’être la technologie la plus positive que les humains aient jamais créée, » déclarait d’ailleurs Greg Brockman, directeur technique d’OpenAI, au moment de la livraison du superorinateur.
Mais le changement d’approche d’OpenAI inquiète de nombreux spécialistes de la Tech à commencer par son cofondateur, Elon Musk. Celui-ci a quitté l’entreprise en 2018, en raison de divergences d’opinions.
En mars 2019, OpenAI est devenue une « entreprise à but lucratif plafonné » ce qui a permis d’attirer des investisseurs, car ceux-ci pouvaient recevoir des retours sur investissement jusqu’à un maximum de 100 fois leur mise initiale. La même année, Microsoft, le GAFAM membre du Forum économique mondial, dirigé par le contributeur du FEM, Bill Gates, annonçait un investissement d’un milliard de dollars dans OpenAI, établissant un partenariat privilégié avec l’organisation pour la commercialisation future de ses technologies d’intelligence artificielle.
« OpenAI est essentiellement capturé par Microsoft », regrettait Musk dans un tweet publié le 24 septembre 2020.
Depuis, les appels à la régulation de cette technologie dès la conception des modèles d’IA lancés par de nombreux contributeurs de l’agenda 2030 du FEM, comme Antonio Guterres, le Dr Tedros, Ursula Von Der Leyen, Rishi Sunak ou Emmanuel Macron, témoignent que l’on est bien loin des espoirs initiaux d’Elon Musk.