Le ministre de l’Economie et contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, Bruno Le Maire, a annoncé ce dimanche sur TF1, son intention de faire 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires dès cette année, pour faire face, selon lui à un contexte économique mondial incertain.
Lla France revoit ses ambitions de croissance à la baisse pour 2024, anticipant désormais une expansion de seulement 1 % de son PIB, contre une prévision initiale de 1,4 %. Cette révision, annoncée par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, sur le plateau du « 20h » de TF1, souligne selon lui, les défis auxquels le pays doit faire face, notamment en raison du ralentissement économique global qui affecte également d’autres grandes économies comme l’Allemagne, le Royaume-Uni, et la Chine.
Pour faire face à cette conjoncture moins favorable, le gouvernement français a décidé de mettre en œuvre un plan d’économies de 10 milliards d’euros dès cette année. Ces économies, qui concerneront exclusivement le budget de l’État, d’après le ministre de l’Economie, visent à ajuster les dépenses publiques à cette nouvelle réalité économique sans compromettre la croissance future.
Ces ajustements budgétaires interviennent dans un contexte où les prévisions de croissance de la France, bien que révisées à la baisse, demeurent plus optimistes que celles de certains de ses voisins européens.
Pour réaliser ces économies, le gouvernement prévoit des annulations de crédits dans tous les ministères, touchant divers postes de dépenses comme l’immobilier, les recrutements, ou encore les dépenses énergétiques. Un montant significatif de 5 milliards d’euros d’économies sera recherché dans ces domaines, entraînant un report des recrutements de fonctionnaires et une réduction des dépenses en personnel et en achats de l’État. Ces mesures devraient permettre de réaliser respectivement 700 millions et 750 millions d’euros d’économies.
Parallèlement, l’effort d’économie se poursuivra dans le soutien à la rénovation énergétique et à l’aide au développement. Le gouvernement prévoit de réduire d’un milliard d’euros l’enveloppe destinée à MaPrimeRénov’, malgré une augmentation globale de 600 millions d’euros par rapport à l’année précédente. De plus, l’aide publique au développement sera diminuée de près d’un milliard d’euros.
Une autre portion des économies, estimée à un milliard d’euros, affectera les agences et opérateurs de l’État, comme l’Agence nationale de la cohésion des territoires et Business France, ainsi que des entités spécialisées telles que France compétences et le Centre national d’études spatiales.
Dans le domaine de la transition écologique, le budget alloué connaîtra une hausse moins importante que prévu, passant de 10 milliards à 8,6 milliards d’euros, selon le ministre Christophe Béchu. De même, le Fonds vert verra sa dotation initialement prévue réduite de 500 millions à 100 millions d’euros.
Alors que les Français ne devaient pas être mis à contribution selon les annonces de Bruno Le Maire, son ministre délégué chargé des comptes publics, Thomas Cazenave, a annoncé le lendemain, la mise en place dès 2024 d’une participation forfaitaire des salariés au compte personnel de formation (CPF). « Cette participation forfaitaire va être mise en œuvre dès cette année, ce qui nous permettra de générer 200 millions d’euros d’économies sur un total de 2 milliards », a-t-il précisé. De plus, l’agenda de réformes prévoit un nouveau tour de vis sur l’assurance chômage dès cette année, et dans la santé avec un doublement des franchises médicales.
Pendant ce temps, le président Français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, n’hésite pas à signer un chèque de 3 milliards d’euros à l’Ukraine du contributeur du FEM, Zelensky et le chef de l’Etat Français a appelé de ses voeux, un grand plan européen pour financer l’innovation lors de Davos 2024.