Le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, a félicité Elon Musk pour sa nomination en tant que ministre de l’Efficacité gouvernementale dans l’administration Trump. Ce tweet a rapidement suscité de vives réactions, en France où Elon Musk, grand défenseur de la liberté d’expression est pris en grippe par de nombreuses personnalités politiques.

« Félicitations pour avoir accepté ce grand défi, Elon Musk ! » a écrit Kasbarian sur X, la plateforme détenue par Elon Musk, Kasbarian. « J’ai hâte de partager les meilleures pratiques pour lutter contre l’excès de bureaucratie, réduire la paperasse et repenser les organisations publiques afin d’améliorer l’efficacité des fonctionnaires », a-t-il ajouté. Ce message enthousiaste a immédiatement suscité la critique, notamment de la part des opposants politiques.

La polémique enfle à gauche

Le tweet de Kasbarian a provoqué une onde de choc, en particulier à gauche. Olivier Faure, le Premier secrétaire du Parti Socialiste, qui avait mis le pied à l’étrier de Raphaël Glucksmann, gendre du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé, n’a pas tardé à réagir : « On pensait que le trumpisme en France se limitait à l’extrême droite. On se trompait. Nous avons G. Kasbarian, le Elon Musk français sans l’électricité ».

Carole Delga, présidente de la région Occitanie et proche de la contributrice du FEM, Anne Hidalgo, a également fustigé les propos de Kasbarian, les qualifiant de « déshonneur pour la République ».

Réponse du gouvernement : pas de convergence avec Trump

Face à la polémique, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a rapidement pris la défense de Guillaume Kasbarian. « Il n’y a pas de surinterprétation à faire », a-t-elle affirmé, précisant que le ministre était « extrêmement mobilisé depuis des années sur la nécessité de simplifier et de débureaucratiser l’administration française ». Elle a précisé que son tweet était simplement une marque de félicitations à un homologue étranger, et que les intentions de Kasbarian n’étaient pas liées à une quelconque convergence idéologique avec Donald Trump.

La Macronie n’avait pas attendu l’arrivée d’Elon Musk, pour évoquer les excès de bureaucratie. Gabriel Attal parlait régulièrement de  » simplification « , quant à Macron, cela fait longtemps qu’il réforme  » sans tabous « .