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Le Premier ministre et Young Global Leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal.

Les députés soutiennent largement l’accord entre Paris et Kiev, au risque d’une guerre avec Moscou

Le « débat » sur la stratégie d’aide à l’Ukraine tant attendu s’est déroulé ce mardi à l’Assemblée nationale. Des représentants des différents politiques ont exprimé leurs points de vue avant un vote sans valeur contraignante, visant à valider l’accord d’ores et déjà scellé au mois de février entres les contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky. Le Premier ministre, Young Global leader du FEM, Gabriel Attal, a prononcé un discours belliqueux à l’égard de la Russie, tandis qu’Arnaud Legall a dénoncé un « simulacre de débat ». L’Assemblée a finalement apportée un large soutien au texte.

Le Premier ministre Gabriel Attal a déclaré que la Russie allait devoir « rendre des comptes ». Il a critiqué a plusieurs reprises la désinformation, répétant les mots « transparences » et « faits », alors que les récentes révélations faites par le ministre des affaires étrangères polonais concernant la présence de troupes de l’OTAN sur le terrain, devraient être de nature à écorner la confiance des Français.

Selon lui, la victoire de la Russie serait un « blanc-seing donné à toutes les puissances animées d’instincts révisionnistes ».

Le Premier ministre a ensuite déclamé sa vision de l’Histoire du conflit, présentant l’EuroMaïdan, comme un vent de liberté, alors que les services de renseignements américains ont depuis longtemps admis être intervenus lors de ces évènements.

Attal a indiqué que l’accord signé entre Macron et Zelensky faisait « suite aux engagements pris par les pays du G7 dans une déclaration adoptée le 12 juillet 2023 en marge du sommet de l’OTAN de Vilnius », sans préciser que celui-ci avait été précédé d’un événement intitulé « Innovation & Investissements pour la Défense, la Dissuasion & la Sécurité » qui a eu lieu le 10 juillet, réunissant dans la même ville des grandes entreprises de l’armement, sur les innovations de Défense déployées en Ukraine.

Il a souligné que sept pays avaient conclu des « accords similaires » : l’Allemagne, d‘Olaf Sholz, le Royaume-Uni de Rishi Sunak, le Canada de Justin Trudeau, les Pays-Bas de Mark Rutte, le Danemark, de Mette Frederiksen et l’Italie de Melonie, sans préciser qu’ils étaient tous dirigés par des contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, à l’exception de la dernière citée, qui ferait partie du réseau des Instituts Aspen, dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Daniel R. Porterfield.

Le Young Global Leader du Forum économique mondial s’est félicité que la guerre en Ukraine ai contre toute attente renforcé l’Union européenne et l’OTAN dirigée par le contributeur du FEM, Jens Stoltenberg.

Celui qui s’est également rendu à la conférence du groupe Bilderberg a souligné l’importance de l’accord signé entre les contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Macron et Zelensky, en insistant sur le fait qu’une victoire russe représenterait une menace directe non seulement pour l’Ukraine mais également pour la France et ses valeurs fondamentales. Il a listé les périls qui menaçaient la France si la Russie gagnait la guerre : « une inflation alimentaire puissance 10 », « une explosion des prix de l’énergie puissance 10 », « une insécurité croissante ».. .

Gabriel Attal a ensuite reçu le farouche soutien du socialiste Boris Vallaud, mari de la Young Global leader du Forum économique mondial, Najat Vallaud Belkacem, qui fait partie de de la promotion Léopold Sédar Senghor de l’ENA comme Emmanuel Macron et est proche du contributeur du FEM, François Hollande et du Young global Leader de la Fondation France-Amérique, Arnaud Montebourg.

Attal a également reçu le soutien de Laurent Marcangeli, patron du groupe Horizons, le parti fondé par le Young Global Leader de la Fondation France-Amérique, Edouard Philippe, qui a invoqué « une exigence de vérité ».

L’écologiste Cyrielle Chatelain a confirmé le soutien des écologistes à l’Ukraine, mais s’est étonnée de l’achat de gaz russe liquéfié.

Parmi les voix discordantes, on peut citer Fabien Roussel, qui a réaffirmé son soutien à l’Ukraine, mais s’est inquiété « des déclarations va-t-en guerre du président » et les clauses de l’accord signés avec l’Ukraine, notamment le volet de coopération de Défense « qui est qualifié de non exhaustif, c’est à dire sans limite ». « Comment pouvons nous signer, ainsi un chèque en blanc avec un état en Guerre ». Le chef de fil des communistes craint que cet accord ne nous entraine « dans le conflit ». « Rien ne justifie que nous lancions notre jeunesse dans une nouvelle folie meurtrière, placée sous la menace du feu nucléaire. Voulons nous la déstruction de notre civilisation ? »

Marine Le Pen s’est dite choquée par l’utilisation du mot « dissuasion » de la part d’Emmanuel Macron, qui ferait référence selon elle, à la dissuasion nucléaire.

Enfin, l’Insoumis Arnaud Le Gall a confirmé que son groupe allait voter contre l’accord, dénonçant un « simulacre de débat ». « Non, nous décidons pas aujourd’hui réellement d’un accord de sécurité avec l’Ukraine, vous l’avez déjà signé, sans rien demander à personne. Vous nous demandez de signer un chèque en blanc après les déclarations va-t-en guerre du chef de l’Etat, chef des Armées. »

Le Gall a également critiqué la proposition du chef de l’Etat « d’ouvrir le parapluie nucléaire français à l’Union européenne », qu’il a qualifié d’« absurdité », créant la confusion en période de crise diplomatique. Il a souligné le fait que signer un accord avec une nation en guerre était « une nouveauté dans notre histoire ».

Finalement, l’Assemblée nationale a apporté un large soutien à l’accord de sécurité entre Paris et Kiev. 372 députés ont voté pour et 99 contre.

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