Quatre dirigeants occidentaux proches du Forum économique mondial étaient à Kyiv ce samedi 24 février, deux ans jours pour jours, après le début de la guerre en Ukraine. Cette journée a été l’occasion de rendre hommage aux soldats ukrainiens, mais surtout de signer de nouveaux accords de coopérations, qui semblent de plus en plus poussés, laissant craindre un risque d’engrenage par le jeux des alliances.
Il s’agissait du Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, de la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen et du premier ministre belge, Alexander De Croo, qui sont tous les trois des contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial. On peut également citer la présence de Giorgia Meloni, qui serait membre du réseau des Instituts Aspen, dénombrant beaucoup de contributeurs du FEM, à commencer par son directeur, Daniel R. Porterfield.
Ils se sont rendus au « mur des souvenirs ». Von Der Leyen a indiqué qu’elle a rendu « hommage aux Ukrainiens qui ont consenti le sacrifice ultime en luttant pour nos valeurs ». « Nous avons récemment fait des annonces majeures en termes de soutien financier à l’Ukraine, mais il est également très important d’exprimer notre soutien moral. Et bien entendu, ce voyage sera l’occasion d’évoquer tous les aspects de notre soutien européen à l’Ukraine. »
Méloni et le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Volodymyr Zelensky, ont d’ailleurs profité de cette journée pour signer un accord de sécurité entre l’Italie et l’Ukraine, qui « établit une base solide pour un partenariat de sécurité à long terme entre nos pays », a précisé le président ukrainien sur X. Comme l’accord français, le pacte « a une durée de dix ans et est le plus complet et important jamais signé avec un pays non membre de l’OTAN », a précisé la première ministre italienne. Il comprend aussi une « coopération dans le domaine de l’industrie de la défense, économique, des infrastructures critiques et énergétiques, du soutien humanitaire et de l’échange en matière de cybersécurité et de renseignement, et de reconstruction ».
Là où cela, se gâte, c’est que Zelensky a précisé que cette engagement comprend « une collaboration immédiate et renforcée en cas d’attaque future contre l’Ukraine ».
Justin Trudeau en a également profiter pour signé un accord « de coopération en matière de sécurité entre l’Ukraine et le Canada, qui alloue plus de 3 milliards de dollars canadiens d’aide macrofinancière et de défense en 2024 », selon Zelensky.
L’ancien premier ministre britannique et contributeur du FEM, Boris Johnson avait également fait le déplacement.
L’Allemagne du contributeur de l’agenda 2030, Olaf Scholz, s’était déjà engagé à une nouvelle aide militaire de 1,13 milliard d’euros le 16 février dernier, qui venait s’ajouter aux 28 milliards d’aides déjà octroyées par Berlin à Kiev. Le ministre allemand de La Défense, Boris Pistorius, avait indiqué dans un communiqué que pour « Pour la première fois de son histoire », l’Allemagne « assume le rôle d’Etat garant », évoquant la « responsabilité accrue de l’Allemagne dans la politique de sécurité en Europe ».
Vendredi, le président français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, qui a récemment accordé une aide de 3 milliards d’euros supplémentaires à l’Ukraine a publié un post sur X, affirmant que l’engagement de la France aux cotés de l’Ukraine « ne faiblira pas ».
À l’issue de la journée, Zelensky, a indiqué « Ensemble, nous sommes plus forts que n’importe quelle géopolitique ». « Poutine doit perdre absolument tout, comme il l’a fait ici, à Hostomel. Ce n’est qu’ainsi que la paix prévaudra. »
Il ne reste plus qu’à espérer que les jeux des alliances ne fasse pas basculer tout le monde dans la guerre, comme ce fut le cas lors des deux premières guerre mondiale, d’autant que cela ne profiterai qu’aux lobbys et à des politiciens véreux, comme certains soldats ukrainiens l’ont déjà bien compris.