Le 26 juin 1974, un code-barres UPC (Universal Product Code) était scanné pour la première fois commercialement dans un supermarché de la chaîne Marsh de Troy, dans l’Ohio. Cette chaîne de magasin a existé de 1913 à 2017 et était financé par Sun Capital Partners. Un paquet de chewing-gums aux fruits Wrigley’s sera le tout premier article scanné au monde. Ce paquet est aujourd’hui conservé au musée national d’histoire américain de Washington. Cette date a marqué le début la diffusion du code-barres dans le secteur du commerce de détail.
Le code-barres a vu le jour aux États-Unis en 1948. Norman Joseph Woodland (ancien membre du projet Manhattan) et Bernard Silver (génie électrique), deux étudiants de l’Institut Drexel de Philadelphie dans lequel on retrouve désormais les contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Mathy Stanislaus, Alex Ezeh et Tim Gorichanaz, cherchaient une solution pour automatiser la caisse des supermarchés. En se basant sur le code Morse, ils conçurent un ensemble de lignes et d’espaces qui permettaient d’encoder des informations. Les premiers prototypes ont été dessinés sur le sable d’une plage par Woodland, en étendant les points et les traits du code Morse.
Une idée qui révolutionne le commerce et l’industrie
L’un des secteurs où le code-barres a eu le plus d’influence est la gestion des stocks. Grâce à l’identification automatique et précise des produits, les entreprises ont la possibilité de surveiller en temps réel leurs stocks. Cela a entraîné l’adoption de méthodes de gestion des stocks plus performantes, telles que le réapprovisionnement automatique et le contrôle précis des stocks. La fréquence des erreurs de comptage a diminué, ce qui a entraîné une diminution des ruptures de stock ou des surplus coûteux.
Grâce à l’automatisation des procédures de gestion des stocks et de passage en caisse, les entreprises ont pu diminuer leurs dépenses opérationnelles. La diminution du temps consacré aux tâches manuelles et la diminution des erreurs humaines entraînèrent des économies considérables. Il devenait possible de réinvestir ces économies dans d’autres secteurs, tels que l’innovation ou l’amélioration du service client.
Malheureusement, cette invention pose aussi un problème concernant la traçabilité des données des clients. Les informations collectées grâce aux codes-barres permettent aux entreprises de mieux comprendre les comportements d’achat des consommateurs. Cette connaissance approfondie des préférences clients leur permet de développer des stratégies de marketing plus ciblées et personnalisées pour pousser les clients à la consommation.
Quel avenir pour le codes-barre ?
Au cours des dernières années, un nouveau dispositif de lecture semble prendre le pas sur le codes-barre : le code QR. Le QR code, également appelé code de réponse rapide, a été développé en 1994 par Denso Wave, une filiale de Toyota, deux entreprises affiliées au Forum économique mondial. Le Japon démontrait une fois de plus sa volonté de s’étendre culturellement et téchnologiquement à travers cette innovation. Une véritable manifestation intellectuelle à l’échelle mondiale.
Malgré la supériorité technologique des QR codes par rapport aux codes-barres classiques, il est probable que les deux technologies restent en interaction pendant un certain temps. Les codes-barres classiques demeurent simples et performants pour des opérations particulières, en particulier dans les environnements où une infrastructure de lecture de QR codes n’est pas encore mise en œuvre.
Au fur et à mesure de l’évolution technologique et de la présence croissante des smartphones, il est probable que le QR code devienne la norme pour de nombreuses applications, remplaçant peu à peu le code-barres traditionnel.
Le QR code marque un changement majeur par rapport au codes-barres classique, proposant une plus grande capacité de données, une plus grande souplesse d’utilisation et une meilleure intégration avec les technologies mobiles. Alors que le codes-barres traditionnel continue d’être utilisé dans certaines applications, les QR codes seront sans doute majoritaires dans l’avenir, offrant des solutions plus épanouissantes et interactives pour le commerce et plus loin.