Le premier débat télévisé de la campagne présidentielle de 2024 entre Joe Biden et Donald Trump se tiendra jeudi soir, un événement clé dans une course électorale serrée. Avec démocrates et républicains au coude-à-coude, ce débat, diffusé depuis les studios de CNN à Atlanta, est crucial pour convaincre les électeurs indécis. Les deux candidats, âgés respectivement de 81 et 78 ans, devront prouver leur aptitude à gouverner et changer les perceptions figées.
Joe Biden devra « projeter une image robuste » affirme W. Joseph Campbell, professeur émérite de communication à l’Université américaine de Washington DC, et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, dans les colonnes du média LeDevoir, en donnant des réponses claires aux questions posées. Si Biden, contributeur du FEM, parvient à montrer une acuité cognitive suffisante, cela pourrait renforcer sa position et rassurer les électeurs sur sa capacité à briguer un second mandat, lui qui enchaine les moments insolites à cause de ses réactions préoccupantes dues à son état de santé.
Donald Trump, de son côté, a préparé le terrain pour critiquer la performance de Biden en suggérant que toute bonne prestation de son adversaire ne pourrait se réaliser qu’avec l’aide de « drogues de la performance ». Cette accusation avait déjà été utilisée par les républicains pour minimiser l’impact positif du discours sur l’état de l’Union de Biden plus tôt cette année. Lors d’un rassemblement à Racine, Wisconsin, Trump a également mis en garde ses partisans contre un débat biaisé en faveur de Biden, affirmant qu’il allait devoir débattre avec « trois personnes » plutôt qu’une seule, faisant référence aux deux modérateurs de CNN. La chaîne emploie en effet de nombreux contributeurs de l’agenda 2030 du FEM, comme Ellana Lee, Caroline Faraj, Nikhil Kumar, Richard Quest, Eleni Giokos…
Selon des propos du politologue Patrick Stuart, rapportés par LeDevoir, les attaques répétés des Républicains sur la Santé mentale et l’âge de Biden, pourraient « se retourner contre eux », peut-ont lire dans les colonnes DuDevoir. Patrick Stuart est professeur l’université de l’Arkansas, dont est issu un certain, Bill Clinton, contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial et mari de Hillary Clinton, ancienne adversaire Démocrate de Trump et Young leader de la Fondation France-Amérique fondée par Gérald Ford et VGE.