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Le contributeur de l'agenda 2030 du Forum économique mondial à Daos en 2008.

Le contributeur du FEM, François Fillon, jugé définitivement coupable dans l’affaire des emplois fictifs

La saga judiciaire entourant l’ancien Premier ministre, contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial et membre du groupe Bilderberg, François Fillon, a franchi une étape décisive ce mercredi 24 avril 2024, avec la décision de la Cour de cassation de confirmer sa culpabilité dans l’affaire des emplois fictifs, un scandale qui avait éclaté en 2017 sous le nom de « Penelopegate ».

Le Canard enchaîné révélait le 25 janvier 2017, que Penelope Fillon, l’épouse de François Fillon, qui était alors favori dans les sondages pour l’élection présidentielle aurait été employée fictivement. Elle aurait perçu environ « 500 000 euros brut » entre 1998 et 2007, d’abord comme attachée parlementaire pour son mari, puis pour Marc Joulaud, le suppléant de celui-ci.

En complément, Penelope Fillon aurait reçu 100 000 euros en tant que conseillère littéraire pour la Revue des deux Mondes, dirigée par Marc Ladreit de Lacharrière, proche de François Fillon et ancien membre du comité de direction du groupe Bilderberg. En 2018, Ladreit de Lacharrière a été condamné à huit mois de prison avec sursis et 375 000 euros d’amende pour avoir octroyé ce poste partiellement fictif à Penelope Fillon.

En réaction aux révélations, le Parquet national financier a lancé une enquête préliminaire en janvier 2017 pour détournement de fonds publics et autres infractions associées. François Fillon a nié les accusations, espérant que l’enquête dissiperait les calomnies à son encontre. Il a déclaré sur TF1 le 26 janvier 2017 qu’il avait payé deux de ses enfants, avocats de profession, pour des missions spécifiques lorsqu’il était sénateur. Il a aussi affirmé qu’il se retirerait de la course présidentielle s’il était mis en examen.

Des investigations ont été menées à l’Assemblée nationale et au Sénat fin janvier et début février. Le Canard enchaîné a ensuite ajusté le montant total reçu par Penelope Fillon à 831 440 euros brut. Le 24 février 2017, une enquête judiciaire plus approfondie a été ouverte, élargissant les infractions à l’abus de biens sociaux et au trafic d’influence, entre autres. Suite à ces événements, la popularité de François Fillon a chuté, le reléguant à la troisième place des intentions de vote, et il a été éliminé dès le premier tour de l’élection présidentielle, qui a vu la victoire du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, également membre du groupe Bilderberg.

Le premier procès de François Fillon et de son épouse Penelope s’est tenu en février 2020, aboutissant à leur condamnation le 29 juin de la même année. François Fillon a été condamné à cinq ans de prison, dont deux ferme, à une amende de 375 000 euros, et à dix ans d’inéligibilité. Penelope Fillon a reçu une peine de trois ans de prison avec sursis, une amende de 275 000 euros, et deux ans d’inéligibilité. Marc Joulaud, le suppléant de François Fillon, a également été condamné à trois ans de prison avec sursis, une amende de 20 000 euros, et cinq ans d’inéligibilité.

En appel, la peine de François Fillon a été réduite à quatre ans de prison, dont un an ferme, et il a été maintenu l’amende de 375 000 euros ainsi que les dix ans d’inéligibilité. Les peines de Penelope Fillon et Marc Joulaud ont été confirmées en appel.

Aujourd’hui, la Cour de cassation a maintenu la culpabilité de Fillon pour des emplois fictifs à l’Assemblée nationale, mais a invalidé les peines précédemment attribuées, notamment les quatre ans de prison dont un an ferme et les 375 000 euros d’amende.

La condamnation de Penelope Fillon à deux ans de prison avec sursis et une amende similaire a été confirmée, tout comme celle de Marc Joulaud à trois ans avec sursis, François Fillon bénéficiera d’un nouveau procès pour discuter des peines qui lui seront finalement imposées.

Le nouveau procès, prévu pour se tenir dans les prochains mois à la cour d’appel de Paris, pourrait modifier la sentence de Fillon.

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