You are currently viewing La femme d’Alexei Navalny visée par un mandat d’arrêt russe 
Photo : Compte X de Ioulia Navalnaïa.

La femme d’Alexei Navalny visée par un mandat d’arrêt russe 

Le 9 juillet 2024, la Russie a émis un mandat d’arrêt contre Ioulia Navalnaïa, veuve de l’ancien opposant politique russe Alexei Navalny. Elle est accusée par le Kremlin de gérer des activités extrémistes. 

Depuis la mort de l’opposant russe Alexei Navalny, le 16 février 2024, sa femme, Ioulia Borissovna Navalnaïa, est donc la nouvelle figure d’opposition au pouvoir russe. Actuellement en exil à l’étranger, en Allemagne, elle a réagi à cette décision du gouvernement russe sur X : « Vladimir Poutine est un meurtrier et un criminel de guerre. Sa place est en prison ».

Si pour une partie du peuple russe et la communauté internationale, elle représente l’activisme et le combat pour une démocratie en Russie, le gouvernement russe, lui la voit comme quelqu’un de dangereux pour le pouvoir et a émis un mandat d’arrêt envers elle pour « participation à un groupe extrémiste ». Pourquoi ? Tout simplement car après la mort de son mari, cette dernière avait juré de reprendre le flambeau et continuer la lutte contre le pouvoir en place. 

Ioulia Navalnaïa avait demandé au lendemain de la mort de son mari, lors de la conférence de Munich, que Vladimir Poutine soit trainé en justice : « Si c’est la vérité, j’aimerais que Poutine sache qu’il sera bientôt traduit en justice ». 

Une opposante qui a des relations 

De par son statut d’opposante, elle a reçu le soutien et est en contact avec plusieurs personnes et organisations influentes ayant des liens étroits avec le Forum économique mondial. On peut citer : Ursula van der Leyen, présidente de la Commission européenne et Liz Truss, ministre des Affaires étrangères britannique, qui sont toutes les deux des contributrices de l’agenda 2030 du FEM ou Anthony Blinken, chef de la Diplomatie américaine passé par le programme Young Leader de la Fondation France-Amérique, fondée par les présidents Ford et VGE, membres du groupe Bilderberg.

Concernant les organisations Amnesty International, Human Rights Watch et Open Society Foundations, également tous les trois membres du WEF, ont montré leur soutien à Ioulia Navalnaia, tout comme des médias tels que la BBC ou le New York Times, ayant des journalistes qui sont directement en contact avec elle. 

Avant la mort de son mari, elle se fait très discrète malgré une carrière politique engagée, ce n’est qu’après la mort d’Alexei Navalny qu’elle se fait connaitre et que sa voix et son combat se fait entendre à l’international, bien que ce ne soit pas son combat, mais celui de son mari qu’elle a promis de continuer. 

De nombreux membres de l’opposition russe vivant en Russie attendent de la communauté internationale de faire peser leur importance pour faire disparaitre ce mandat d’arrêt. Va-t-elle devenir une contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial grâce à ses actions et ses relations, ou devra-t-elle attendre que ce mandat d’arrêt soit levé ?

Laisser un commentaire