Le crash d’un Boeing de la compagnie Jeju Air, survenu ce dimanche 29 décembre à l’aéroport de Muan, est désormais considéré comme l’accident aérien le plus meurtrier de l’histoire en Corée du Sud. Avec seulement deux survivants sur les 181 personnes à bord, ce drame a plongé le pays dans le deuil.

L’appareil, qui émettait un message de détresse après une première tentative infructueuse d’atterrissage, a été heurté par des oiseaux, comme l’avait signalé la tour de contrôle. Cet incident, connu sous le nom de « collision aviaire », est une cause fréquente d’accidents aériens, notamment au décollage ou à l’atterrissage, lorsque les moteurs sont soumis à des régimes intenses.

Une fin tragique sur le tarmac de Muan

Des vidéos diffusées par la chaîne MBC montrent le Boeing en difficulté, atterrissant sans train d’atterrissage visible, tandis qu’une épaisse fumée s’échappe des moteurs. Peu après, l’avion a quitté la piste, percuté une clôture et s’est embrasé. Les images relayées par les médias locaux témoignent de l’ampleur du drame : l’appareil entièrement calciné, à l’exception de la queue, et des corps évacués sous des linceuls bleus.

Les collisions aviaires, une menace connue

Les collisions avec des oiseaux représentent une menace sérieuse pour l’aviation. Elles peuvent entraîner des dégâts considérables, allant de la simple déformation d’une aile à la destruction d’un réacteur. Bien que des dispositifs soient souvent déployés pour éviter ces incidents, le risque reste particulièrement élevé lors des phases critiques de vol, comme l’atterrissage ou le décollage.

Une tragédie nationale

Cet événement marque un tournant dans l’histoire aérienne du pays. Alors que les autorités sud-coréennes s’activent pour identifier les victimes et enquêter sur les causes exactes du crash, le peuple exprime sa solidarité envers les familles des disparus.

Source : TF1