La contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Laurence Tubiana, a décidé de renoncer à sa candidature au poste de Premier ministre pour le Nouveau Front Populaire (NFP). Cette décision fait suite aux oppositions rencontrées au sein de la coalition de gauche. Dans une lettre publiée sur X ce lundi 22 juillet, Tubiana a exprimé son regret face à cette situation.
« Nous avons besoin d’une politique de revitalisation démocratique qui réponde à l’urgence sociale et aux enjeux de la transition écologique. Cependant, je constate que mon nom a rencontré des oppositions au sein du NFP. Tout cela ne semble pas mener à l’apaisement dont nous avons tant besoin », a-t-elle écrit.
Son nom avait été proposé par une partie de la coalition de la gauche, incluant les socialistes, les communistes et les écologistes, mais avait été refusé par les « insoumis ».
Martine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, a réagi sur X en exprimant sa déception face à cette nouvelle, tout en soulignant la preuve d’attachement de Tubiana au collectif. « Je suis désolée de cette nouvelle que je comprends bien cependant. Elle est la preuve de ton attachement au collectif », a déclaré Tondelier.
Le socialiste Julien Dray, fondateur de SOS Racisme et ancien membre du Betar, un mouvement de jeunesse juif sioniste radical et membre du Conseil représentatif des institutions juives de France estime quand à lui que « LFI n’a plus rien à envier à Attila : partout où elle passe, les têtes tombent et rien ne repousse plus ».
Dans un entretien accordé vendredi à BFMTV, Jean-Luc Mélenchon a rappelé que Taubiana avait cosigné dans Le Monde une tribune appelant le Nouveau Front populaire (NFP) à « tendre la main aux autres acteurs du front républicain pour discuter d’un programme d’urgence républicaine et d’un gouvernement », ce qui lui avait été également reproché par Manuel Bompard.