Le Premier ministre indien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Narendra Modi, a prononcé un discours ce vendredi 21 juin dans le Cachemire, à l’occasion de la Journée Internationale du Yoga. C’est d’ailleurs lui qui est à l’origine de cet événement célébré chaque année par les Nations unies depuis 2015, qui pourrait être célébration cachée du dieu « cornu » et une nouvelle preuve de la persistance des Illuminés de Bavière après leur dissolution à la fin du XVIIIe siècle.
En 2014, lors de son discours aux Nations Unies, Modi a proposé de désigner le 21 juin comme Journée Internationale du Yoga, car c’est le jour le plus long de l’année dans l’hémisphère nord et il revêt une signification particulière dans diverses cultures à travers le monde. Dans les calendriers indiens, le solstice d’été marque le début du Dakshinayana, une période qui se termine lors du solstice d’hiver. Guru Poornima est la pleine lune qui suit le solstice d’été. Selon la mythologie hindoue, c’est à ce moment que Shiva, considéré comme le premier yogi (Adi Yogi), aurait initié la transmission de la connaissance du yoga à l’humanité, devenant ainsi le premier guru (Adi Guru).
Le 11 décembre 2014, le Représentant permanent de l’Inde, Asoke Mukherji, a présenté un projet de résolution à l’Assemblée générale des Nations Unies. Le texte a bénéficié d’un large soutien, étant parrainé par 177 États membres, et a été adopté sans vote.
Suite à l’adoption de cette résolution, plusieurs leaders spirituels en Inde ont exprimé leur soutien à l’initiative. Sadhguru, fondateur de la Fondation Isha, et Ravi Shankar, fondateur de l’Art de Vivre, tous deux contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, ont salué cet effort. Sadhguru a déclaré : « Cela pourrait être une pierre angulaire pour rendre l’approche scientifique du bien-être intérieur de l’être humain universelle… C’est un grand pas en avant pour le monde. » Ravi Shankar a quant à lui indiqué : « Il est très difficile pour toute philosophie, religion ou culture de survivre sans le soutien de l’État. Le yoga a jusqu’à présent existé presque comme un orphelin. Maintenant, la reconnaissance officielle des Nations Unies permettra de diffuser encore davantage les bienfaits du yoga à travers le monde. »
Dès 2015, 35 000 personnes se sont réunies à Delhi pour pratiquer le yoga ensemble dans le quartier de Rajpath, marquant le début d’une série de succès pour cette célébration mondiale. L’année dernière, un événement a été organisé au siège des Nations Unies à New York, avec plus de 130 pays représentés. Cette participation massive témoigne de l’attrait universel du yoga, une discipline qui transcende les frontières et les cultures.
En Inde, le gouvernement a créé un Conseil de Certification de Yoga pour les praticiens de yoga. « Des dizaines de grandes institutions à travers le monde ont également obtenu la reconnaissance de ce conseil indien », a déclaré Modi aujourd’hui, précisant que « les plus grandes institutions et universités du monde mènent des recherches sur le yoga. »

Le Premier ministre indien s’est félicité de voir le yoga, se développer à travers le monde. Il a mentionné avoir inauguré un centre de yoga en 2015 au Turkménistan, et a précisé que l’Université Médicale d’État du Turkménistan a intégré la thérapie par le yoga dans son programme. En Arabie Saoudite, le yoga a été inclus dans le système éducatif, et en Mongolie, plusieurs écoles de yoga fonctionnent sous l’égide de la Fondation Mongole de Yoga.
« Dans les pays européens aussi, la pratique du yoga connaît une croissance rapide. En Allemagne, près de 1,5 million de personnes pratiquent le yoga« , a ajouté Modi, évoquant également la contribution de la France au yoga symbolisée cette année par l’attribution du Padma Shri, une prestigieuse récompense indienne, à Charlotte Chopin, une enseignante de yoga française de 101 ans, qui a consacré sa vie à la promotion de cette discipline sans jamais visiter l’Inde. Cette dernière avait d’ailleurs rencontré Modi lors de sa venue en France, le 14 juillet 2023.
Modi a indiqué que l’expansion du yoga au cours des dix dernières années a changé les perceptions mondiales et qu’il est désormais perçu comme une pratique intégrale pour le bien-être physique, mental et spirituel. Il s’est réjoui qu’en Inde, des centres de yoga authentiques attirent des touristes du monde entier, cherchant à apprendre et à pratiquer le yoga dans son pays d’origine. Il a précisé que des hôtels et des aéroports offrent des installations dédiées au yoga, tandis que des équipements spécialement conçus pour le yoga sont de plus en plus disponibles sur le marché.
Selon Modi, les entreprises intègrent de plus en plus le yoga et la pleine conscience dans leurs initiatives de bien-être pour les employés, ouvrant de nouvelles perspectives d’emploi pour les jeunes et promouvant une culture de bien-être au travail.
Le Premier ministre indien a également souligné l’importance de la méditation, qui permet d’accroître la concentration, « la plus grande force de l’esprit humain ». « Par la méditation et le yoga, nous affinons cette capacité ». « C’est pourquoi aujourd’hui, le yoga est inclus dans les entraînements, de l’armée aux sports. Les astronautes de la NASA, avant de partir dans l’espace, suivent également une formation en yoga. »
Modi a également assuré que le yoga est utilisé dans les prisons pour aider les détenus à se concentrer sur des pensées positives, indiquant ainsi le rôle du yoga dans la création de changements positifs dans la société.

La journée internationale du Yoga, une célébration cachée du « cornu » ?
Dans l’hindouisme, Shiva, qui est à l’origine du Yoga, assume également les fonctions de Rudra le terrible, dieu des animaux, de la mort, des orages. qui est la face sombre de Shiva.

Selon plusieurs historiens et spécialistes des religions, Shiva et Dionysos, le dieu grec de la vigne, du vin, de la fête et de ses excès, qui est également le dieu de la fureur et de la subversion, auraient une même origine indo-européenne. Comme Shiva, Dionysos a des cornes de taureau et on retrouvait ce type de divinités dans les traditions précéltique et minoénne. Il pourrait d’ailleurs être à l’origine du mythe du Minotaure. On retrouverait aussi ce-dieu taureau chez les Germains, les Baltes, les Anatoliens, les Thraces, les Phrygiens, les Celtes ou les Iraniens. L’indiansite Alain Daniélou, voit également des similitudes entre le dieu gaulois Cernunnos, « le cornu » avec Shiva, également appelé Shringin, qui signifie aussi « le cornu ».

On peut également citer le dieu indo-iranien, Mithra, qui a progressivement disparu dans l’hindouisme au profit des trois dieux, Brahim, Vishnu et Shiva, mais dont le culte a perduré dans l’antiquité dans les peuples de langue perse et qui a connu un fort succès au sein des légions romaines. Ce dieux qui était donc adoré par des militaires est notamment citer dans l’Avesta, le texte sacré du Zoroastrisme, une religion centrée sur l’enseignement du prophète Zoroastre et qui mêle des éléments de polythéisme, de monothéisme et de dualisme. Dans le Zoroastrisme, l’équinonxe du printemps, marquait d’ailleurs une fête importante, le Naurūz, considéré comme le nouvel An.
Il est difficile de ne pas penser aux Illuminés de Bavière, une société secrète fondée à Ingolstadt en 1776 par Adam Weishaupt, qui vouait un culte à Arès, dieu de la guerre et multipliait les références antiques. Cette société secrète qui ambitionnait de renverser les princes et l’Eglise, mais également d’instaurer « un nouvel ordre mondial », a prospéré pendant une dizaine d’années avant que le Prince Charles-Théodore de Bavière n’édicte des édits visant à l’interdire. Selon plusieurs auteurs, comme l’Abbé Baruel, Jean-Pierre-Louis de Luchet, Edouard Drumont ou Umberto Ecco, elle aurait toutefois, eu le temps de noyauté la franc-maçonnerie. Elle semble également avoir été à l’origine des sociétés secrétes étudiantes américaines. La Skull and Bones de Yale a par exemple été fondée en 1832 à l’initiative de William Huntington, un étudiant américain parti étudier dans ce qui deviendra l’Allemagne, qui était truffée de sociétés secrètes étudiantes. De nombreuses personnalités politiques américaines, comme George W. Bush, dont le CEO de la Fondation éponyme est le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Kenneth A. Hersh, ou John Kerry, qui est aussi un contributeur du FEM, ont fait partie de cette confrérie, mais également des membres de grandes familles américaines, comme les Rockefeller, Goodyear ou Kellogg… Autant de noms que l’on retrouve dans le who’s who du FEM.
Les nouvelles recrues des Illuminés de Bavière pouvaient espérer accéder au grade de « Minerval », pouvant faire référence au culte rendu à la déesse gréco-romaine de la sagesse, mais également à la ville de Minerve, située dans le Languedoc-Roussillon, qui fut l’épicentre de l’Hérésie Cathare. À l’origine de cette hérésie manichéenne, on retrouve les bogomiles des Balkans, eux même influencés par le manichéisme de Mani, inspiré par Zoroastre.
Cette société secrète qui a oeuvré afin d’éliminer l’héritage templier et religieux au sein de la Maçonnerie, en contribuant à instaurer le Rite Écossais Rectifié, avec les maçons Lyonnais, Jean-Baptiste Willermoz, Pasqually et Louis Claude de Saint-Martin, a pu également compter sur le soutien du banquier Meyer Amschel Rothschild, qui semble être l’ancêtre de la famille Rothschild, dont le groupe Edmond de Rothschild, est membre du Forum économique Narendra Modi, ou António Guterres, le secrétaire général des Nations unies.