Le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, le roi Abdallah II de Jordanie a rencontré ce mardi 11 février le président américain Donald Trump, lui aussi conrtributeur du FEM, à la Maison-Blanche pour discuter de la situation à Gaza, alors que les tensions continuent de croître dans la région. Le monarque jordanien a réaffirmé sa ferme opposition à tout plan de déplacement forcé des Palestiniens de Gaza, malgré la pression exercée par Trump, qui a défendu son projet controversé de développement immobilier dans l’enclave palestinienne.
Lors de cette rencontre, Abdallah II a adopté un ton diplomatique, évitant une confrontation directe avec Donald Trump affirmant même que le président américain était « quelqu’un qui peut nous faire franchir la ligne d’arrivée pour apporter la stabilité, la paix et la prospérité à la région ».
de ramener la stabilité dans la région. En conférence de presse, le roi a choisi ses mots avec soin, cherchant à éviter d’offenser le président américain tout en réaffirmant l’opposition de son pays au déplacement de la population palestinienne. Lorsque Trump a évoqué la possibilité de « prendre » Gaza, le roi a fait preuve de réserve et a souligné que les pays arabes, en particulier la Jordanie, présenteraient leur propre plan pour l’après-guerre à Gaza, sans donner de détails précis.
Le déplacement des Gazaouis : une question sensible
Interrogé sur la possibilité pour la Jordanie d’accueillir les Palestiniens déplacés de Gaza, Abdallah II a affirmé que son pays ferait ce qui était « le mieux » pour lui, tout en indiquant qu’il allait accueillir 2000 enfants malades. Il a ensuite botté en touche affirmant que le président américain attendait que le président égyptien, Abdel Fattah El–Sisi, présente son plan pour accueillir les gazaoui.