Les ministres des Affaires étrangères des pays du G7 se sont réunis à Rome pour une ultime session sous l’administration Biden, marquée par l’urgence de trouver des solutions aux crises au Moyen-Orient et en Ukraine avant l’arrivée du nouvel exécutif républicain. Ils ont été rejoints pour la première fois par leurs homologues du « Quintet arabe ».
Alors que l’administration du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, s’apprête à céder la place à l’administration républicaine du contributeur du FEM, Donald J. Trump, les ministres des Affaires étrangères des pays du G7 (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis) se sont retrouvés une dernière fois. Le chef de la Diplomatie américaine, Anthony Blinken, Young leader de la Fondation France-Amérique fondée par les présidents Ford et VGE, a rencontré ses homologues avant de passer lamait en janvier. La réunion, tenue à Fiuggi, près de Rome, a été marquée par l’urgence de traiter les crises géopolitiques en cours avant ce changement de cap.
Antonio Tajani, ministre italien des Affaires étrangères, proche du FEM, a insisté sur l’importance de cette rencontre afin d’« éviter une interruption dans les efforts diplomatiques ». Parmi les autres ministres des Affaires étrangères présent aujourd’hui, on peut citer le Français, Jean-Noël Barrot, l’Allemande, Annalena Baerbock et le chef de la Diplomatie européenne, Josep Borrell. Le britannique David Lammy s’est quant à lui rendu à la réunion du groupe Bilderberg.
Des progrès possibles au Moyen-Orient
Antonio Tajani, ministre italien des Affaires étrangères, a déclaré que des avancées significatives pourraient être réalisées sous peu, en particulier sur le front libanais. « Nous sommes peut-être proches d’un cessez-le-feu au Liban », a-t-il affirmé, tout en soulignant que la prudence reste de mise pour éviter des blocages de dernière minute.
Des signaux d’optimisme ont émergé, l’ambassadeur israélien aux États-Unis, Michael Herzog, lui aussi proche du FEM, ayant déclaré qu’un accord pourrait être conclu « en quelques jours ».
Pour la première fois, les ministres du G7 étaient rejoints par des homologues du « Quintet arabe » : l’Arabie saoudite, l’Égypte, la Jordanie, les Émirats arabes unis et le Qatar, ainsi que par le secrétaire général de la Ligue arabe. Ensemble, ils ont exprimé un soutien unanime à des accords de paix durables au Liban et à Gaza. Parmi ces ministres le saoudien, le Prince Faisal bin Farhan Al Saud, le qatarien, Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani et Ayman Al Safadi sont membres du FEM.
Des tensions sur l’Ukraine
Outre le Moyen-Orient, la guerre en Ukraine a également occupé une place centrale. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrij Sybiha étaient d’ailleurs présent à l’évènement. La récente frappe russe avec un missile hypersonique a exacerbé les tensions, soulignant l’urgence de maintenir le soutien international à Kyiv. Mais l’administration Trump pourrait reconsidérer cet engagement. Donald Trump a promis de « mettre fin à la guerre en 24 heures », laissant entendre qu’il pourrait faire pression sur l’Ukraine pour céder des territoires occupés par la Russie, une approche qui inquiète les membres du G7.
Un avenir incertain pour la diplomatie multilatérale
Cette dernière réunion sous l’administration Biden a également mis en évidence des divisions au sein du G7, notamment sur la manière de gérer les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre Benjamin Netanyahu et d’autres responsables israéliens. Si l’Italie a soutenu la Cour, les États-Unis ont qualifié ces mandats de « scandaleux », reflétant les tensions entre principes juridiques et réalités diplomatiques.