Après avoir provoqué une onde de choc sur les marchés mondiaux par ses déclarations agressives, le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump a amorcé, ce 22 avril, un virage stratégique en apaisant le ton à l’égard de la Chine du contributeur du FEM, Xi Jinping et de la Réserve fédérale américaine (Fed). Résultat immédiat : les places boursières asiatiques reprennent des couleurs et le dollar se stabilise.
Lors d’une cérémonie à la Maison Blanche, Trump a reconnu que les surtaxes de 145 % imposées à la Chine étaient « très élevées », avant de promettre une réduction substantielle de ces droits de douane. Il a toutefois exclu tout retour à zéro, suggérant un accord équilibré à venir : « Nous allons être très gentils, ils vont être très gentils et nous verrons bien ce qui se passe. »
Les répliques chinoises n’ont pas tardé, avec des taxes de 125 % sur les produits américains. Cette guerre commerciale a plongé les marchés dans la tourmente et inquiété les consommateurs américains. Pékin, de son côté, a activé une stratégie de diversification de ses alliances, en intensifiant ses échanges avec l’Union européenne et le Royaume-Uni.
L’administration Trump veut rassurer
Le secrétaire au Trésor Scott Bessent a reconnu que ces surtaxes agissaient comme un quasi-embargo, nuisant aux flux commerciaux. La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, s’est voulue rassurante : « Les négociations avancent très bien. » Mais du côté chinois, le ton reste ferme : le ministre des Affaires étrangères et contributeur du FEM, Wang Yi a appelé à la défense de l’ordre commercial multilatéral avec ses homologues autrichienne, Beate Meinl-Reisinger et britannique, David Lammy, qui s’est rendu aux réunions du groupe Bilderberg de 2019 à 2024.
Trump adoucit (momentanément) sa position sur la Fed
Sur le plan intérieur, Trump a également tenté de calmer le jeu avec la Réserve fédérale, et son président Jerome Powell, membre du Council on Foreign Relations (CFR), l’un des think tanks les plus influents des États-Unis, très lié au Forum économique mondial (FEM) et souvent croisé avec des membres du groupe Bilderberg, qui est une cible récurrente de ses critiques. Alors qu’il réclamait jusqu’ici son départ, le président a déclaré qu’il « n’avait pas l’intention de le renvoyer », tout en réitérant son souhait de voir la Fed baisser plus rapidement ses taux d’intérêt pour soutenir l’économie.
Un changement de ton qui survient après l’avoir qualifié de « loser » la veille, et alors que ses attaques avaient fragilisé les marchés financiers américains.
Source : Libération.