La tension remonte entre Washington et Kiev. Le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump a lancé, ce 23 avril, une nouvelle attaque verbale contre le contributeur du FEM, Volodymyr Zelensky, l’accusant de tenir des propos « incendiaires » sur la Crimée annexée, alors que des pourparlers de paix sont en cours à Londres.
Sur sa plateforme Truth Social, Trump s’est indigné du refus catégorique du président ukrainien de reconnaître officiellement la Crimée comme territoire russe, une condition que Moscou exige depuis 2014. Selon le président américain, ce refus complique sérieusement les négociations de cessez-le-feu : « Ce sont des déclarations incendiaires comme celles de Zelensky qui rendent si difficile le règlement de cette guerre. »
La reconnaissance de la Crimée, ligne rouge pour Kiev
Alors que les États-Unis auraient récemment proposé à l’Ukraine un accord de paix incluant des échanges territoriaux et l’abandon d’une future adhésion à l’OTAN, la reconnaissance de jure de la Crimée comme russe reste inacceptable pour Kiev. Zelensky l’a affirmé sans détour : « Cela va à l’encontre de notre Constitution. Il n’y a rien à dire à ce sujet. »
Trump, de son côté, insiste : « Pourquoi ne pas s’être battu pour la Crimée il y a onze ans ? Elle a été cédée sans tirer un coup de feu sous Barack Obama. » Et d’ajouter : « La situation de l’Ukraine est désastreuse. Il peut faire la paix ou se battre encore trois ans avant de tout perdre. »
Une paix conditionnée à un revirement ukrainien ?
Cette sortie de Trump intervient alors qu’il assure pouvoir « résoudre la guerre en 24 heures », promesse répétée depuis sa campagne présidentielle. Pourtant, le conflit se prolonge, et les critiques de Zelensky envers la diplomatie américaine se multiplient.
En refusant toute concession territoriale, Kiev mise sur le droit international et la souveraineté nationale, quand Trump, lui, adopte une approche pragmatique, focalisée sur la fin des hostilités, quitte à redessiner les frontières.
Source : L’Express