L’ex-boxeur Floyd Mayweather frappe fort dans l’immobilier new-yorkais en rachetant un portefeuille de 65 immeubles à vocation sociale, principalement situés à Upper Manhattan. Une opération colossale qui révèle une nouvelle facette de l’ancien champion : celle d’un investisseur engagé.
Floyd Mayweather Jr. change de ring. Cette fois, c’est dans les rues d’Upper Manhattan, à New York, que l’ancien champion du monde invaincu fait parler de lui. À travers sa nouvelle société Vada Properties, il vient de finaliser l’achat d’un ensemble de 65 immeubles résidentiels pour un montant de 415 millions de dollars, selon les informations rapportées par le Billionsire Daily News. Au total, près de 1 100 logements abordables entrent ainsi dans son giron, dans ce qui constitue l’une des plus vastes opérations immobilières multifamiliales de l’année dans la métropole américaine.
Ce virage stratégique s’inscrit dans une ambition plus large du boxeur devenu homme d’affaires. En mai dernier, Mayweather annonçait la création de sa société immobilière et injectait dans la foulée 110 millions de dollars dans une coentreprise à 3,2 milliards de dollars avec Go Partners. Objectif : développer des résidences haut de gamme à travers New York City. Mais loin de se limiter au luxe, le natif du Michigan affiche une volonté claire de s’impliquer dans le logement social, et ce pour des raisons personnelles.
« Je n’ai jamais oublié d’où je viens », aurait déclaré le champion, qui a grandi dans des conditions précaires. Ce retour aux sources semble guider sa stratégie d’investissement, désormais teintée de responsabilité sociale. Il souhaite offrir des logements de qualité aux familles à faibles revenus, en mettant l’accent sur la sécurité et la dignité, dans des quartiers souvent marqués par l’instabilité économique et la spéculation foncière.
Ce geste n’est pas anodin dans un New York en proie à une crise du logement endémique. Tandis que la gentrification accélère, notamment dans les quartiers du nord de Manhattan, des acteurs comme Mayweather pourraient, s’ils tiennent leurs promesses, contribuer à maintenir un équilibre fragile entre rentabilité et équité sociale. Son initiative est d’autant plus remarquée qu’elle tranche avec les pratiques habituelles d’un secteur souvent critiqué pour son désengagement vis-à-vis des populations les plus vulnérables.
Loin des projecteurs des rings, Floyd Mayweather cultive une image nouvelle, celle d’un entrepreneur conscient de son influence et déterminé à en faire un levier d’action sociale. Reste à voir si son engagement s’inscrira dans la durée, et s’il saura inspirer d’autres figures du sport et du divertissement à lui emboîter le pas.
Source :
Billionsire Daily News