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Renato Moicano. Image : Capture d'écran.

UFC Paris : Renato Moicano douche les ardeurs françaises et s’en prend à Macron

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Le gala de l’UFC Paris, qui s’est tenu ce samedi à l’Accor Arena, a offert aux fans français une soirée mémorable, avec plusieurs victoires de haute volée, comme celle de Nassourdine Imavov, qui a brillé en s’imposant face à l’Américain Brendan Allen, consolidant ainsi sa course vers la ceinture des poids moyens. Benoît Saint-Denis, star du MMA hexagonal a toutefois vu sa soirée virer au cauchemar après une défaite par arrêt du médecin face au Brésilien Renato Moicano, qui s’en est pris à Emmanuel Macron et à l’élite mondialiste à l’issue du combat.

Ils étaient neuf Français présents sur l’octogone, lors des quatorze combats et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ont brillé puisque six d’entre eux se sont imposés et avec la manière.

Taylor Lapilus s’est imposé de manière autoritaire face à l’américain Vince Morales, chez les poids coq, tandis que Oumar Sy s’est imposé face à l’expérimenté Sud Coréen, Jung Da Woon, au terme d’un beau combat.

La carte principale a également bien débuté pour les tricolores, avec Farès Ziam et Morgan Charrière qui ont remporté leur combat respectif avant la limite par KO. Ziam a notamment asséné un terrible coup de genou à l’américain, Matt Frevola.

Le Français, Kevin Jousset, spécialiste du judo, a dû s’incliner face à l’américain, Bryan Battle, qui ne s’est pas fait que des amis ce samedi soir à Paris, en faisant des doigts d’honneur au public.

Nassourdine Imavov : une victoire éclatante

Nassourdine Imavov a connu une soirée parfaite. Programmé en co-main event, Imavov a dominé son adversaire américain Brendan Allen, l’emportant à l’unanimité des juges. Avec cette troisième victoire consécutive contre un membre du Top 10 des poids moyens, Imavov a confirmé son statut de prétendant sérieux au titre mondial.

« Le premier round ne s’est pas déroulé comme je le voulais, mais je savais qu’il me restait encore deux rounds pour me rattraper », a déclaré Imavov avec modestie. Fort de cette série de victoires, il a clairement fait savoir qu’il méritait désormais une chance pour la ceinture, actuellement détenue par le Sud-Africain Dricus Du Plessis.

Benoît Saint-Denis, terrassé par Renato Moicano

Attendu comme la tête d’affiche de la soirée, Benoît Saint-Denis espérait bien conclure cet événement devant 16 000 spectateurs survoltés à Paris. Pourtant, rien ne s’est déroulé comme prévu pour celui que l’on surnomme « God of War ». Dès le début de son combat contre Renato Moicano, le Français a été malmené, subissant de nombreux coups qui l’ont rapidement affaibli. Les yeux tuméfiés et le visage ensanglanté, Saint-Denis a tenté de réagir, dominant brièvement le deuxième round, mais le médecin a finalement arrêté le combat, estimant qu’il n’était plus en mesure de continuer.

« J’étais un peu endormi au premier round », a concédé Saint-Denis après sa défaite. « Il a fait ce qu’il fallait pour créer suffisamment de dégâts. Je reviendrai plus fort », a-t-il ajouté. À seulement 28 ans, cette deuxième défaite consécutive représente un coup dur pour le Français, qui devra désormais se reconstruire dans une catégorie des poids légers particulièrement compétitive.

Après sa victoire, Renato Moicano a été invité à prendre la parole, comme le veut la tradition. Sur le ring, le combattant brésilien qui avait visiblement été énervé par la cérémonie d’ouverture des JO de Paris et sa parodie de la Cène, a déclaré qu’il avait prévu de critiquer la France. « Mais après avoir visité le Louvre, l’Arc de Triomphe et découvert les merveilles de Paris, je dois dire que les Français sont formidables, mais que le gouvernement français est une véritable horreur », a-t-il lancé avant de crier « Fuck Macron ! ». Le combattant a également exprimé son mépris pour « l’élite gobaliste » et son « agenda politique ».

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