Le chancelier allemand et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Olaf Scholz, a pris une décision surprenante en rétablissant des contrôles à toutes les frontières terrestres de l’Allemagne, une mesure qui rappelle le concept de « double frontière » proposé par Jordan Bardella, président du Rassemblement National, lors des élections européennes. En rétablissant ces contrôles, après une série d’attentat, convoquant la sécurité intérieure, Scholz met l’espace Schengen, déjà affaibli, en difficulté.
Alors qu’aux Etats-unis la question migratoire fait débat tandis que les démocrates ont ouvert les portes en grand par soucis électoral, l’Europe se recroqueville sur elle-même.
L’Allemagne a notifié la Commission européenne de la contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ursula Von Der Leyen, de cette décision, invoquant une menace grave à l’ordre public. Conformément au Code Schengen, ces contrôles doivent rester « exceptionnels » et « proportionnés », mais ils peuvent être renouvelés tous les six mois. Cette décision intervient deux semaines après l’attentat de Solingen revendiqué par l’État islamique, ainsi qu’une tentative d’attaque contre le consulat israélien à Munich.
Pressions politiques internes et montée de l’AfD
Cette initiative intervient également, alors que, comme en France, l’extrême droite allemande (AfD) gagne en influence, notamment lors des récentes élections régionales. Le parti d’extrême droite pourrait obtenir jusqu’à 30 % des voix lors des élections à venir dans le Brandebourg. Le chancelier, soumis à des pressions de la CDU et de l’AfD, cherche ainsi à renforcer la politique migratoire allemande.
Vers un effet domino en Europe ?
Cette décision allemande pourrait entraîner des conséquences au-delà des frontières. Les Pays-Bas qui étaient dirigés jusqu’au mois de juillet par le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Marc Rutte, avant que celui-ci ne rejoigne l’OTAN, envisagent déjà des mesures similaires, et d’autres pays voisins pourraient suivre. Alors que le Pacte européen sur la migration et l’asile, qui comprend des mesures sans précédentes, dont des contrôles biométriques, doit entrer en vigueur d’ici 2026, certains craignent un éclatement progressif de l’espace Schengen.
La réaction en France
En France, le Premier ministre Michel Barnier pourrait être conforté par cette décision allemande. Il a proposé un moratoire sur l’immigration de 3 à 5 ans ainsi qu’un référendum sur une loi constitutionnelle suspendant le droit européen. Cette proposition, soutenue par des personnalités politiques en France, reflète une tendance européenne vers un durcissement des politiques migratoires.