Après quatorze ans de pouvoir conservateur, le Royaume-Uni bascule au centre gauche avec une victoire écrasante du parti travailliste lors des élections législatives qui se sont déroulées ce jeudi 4 juillet. Le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Keir Starmer, qui doit être intronisé aujourd’hui par le roi Charles III, membre du groupe Bilderberg, a promis ce matin un « renouveau national ». Passera-t-il pas une réintégration à l’Union européenne ?
Les conservateurs, dirigés par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Rishi Sunak, subissent leur pire défaite électorale depuis le début du XXe siècle.
Selon les estimations de la BBC, média affilié au FEM, le Labour devrait remporter près de 408 sièges à la Chambre des communes, soit un peu moins que le score historique de Tony Blair (un autre contributeur du WEF) en 1997 (418). Les conservateurs, quant à eux, arriveraient loin derrière avec 136 sièges, contre 365 il y a cinq ans sous Boris Johnson, lui aussi contributeur du FEM. Les Libéraux-Démocrates augmenteraient leur présence à 61 sièges, tandis que l’extrême droite de Reform UK décrocherait un nombre record de quatre sièges, avec Nigel Farage élu pour la première fois au parlement après sept tentatives infructueuses.
Les indépendantistes écossais subissent quant à eux un revers sérieux, remportant seulement huit circonscriptions sur 57 en Écosse, ce qui éloigne encore la perspective d’un référendum sur l’indépendance de la province.
Un « renouveau national » promis par Starmer
Starmer passé par l’université de Leeds, qui compte de nombreux contributeurs du FEM, comme Daniel Grosvenor, Eleanor Jew, Davina Stanford, ou Simon Lewis et Oxford, membre du FEM, est un ancien avocat de 61 ans élu à Westminster depuis 2015. L’année précédente, il avait été nommé chevalier commandeur de l’ordre du Bain par la reine Elisabeth II. Il est également devenu conseiller privé de la reine, puis du roi et fait d’ailleurs parti du Conseil privé, l’organe chargé de conseiller le roi Charles III, membre du groupe Bilderberg.
Nommé à la tête du parti en avril 2020 après une défaite historique face à Boris Johnson, il a transformé le Labour en un parti plus modéré et rassembleur.
Tôt ce vendredi matin, Keir Starmer a promis un « renouveau national » dans son discours de victoire. « Notre tâche n’est rien de moins que de renouveler les idées qui maintiennent l’unité de notre pays. Je ne vous promets pas que cela sera facile. Il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton pour changer un pays. Cela demande un travail difficile, un travail patient, un travail déterminé », a-t-il ajouté.
Starmer promet de transformer le pays comme il a redressé le Labour, en recentrant le parti sur le plan économique et en luttant contre l’antisémitisme, méthodiquement et sans coup d’éclat.
Un retour triomphal des travaillistes après de multiples rebondissements chez les conservateurs
Ce scrutin marque le retour des travaillistes aux affaires après une campagne centrée sur la promesse de stabilité, après les années marquées par le Brexit, la pandémie et la succession de cinq Premiers ministres conservateurs, après de nombreux rebondissements.
Le référendum qui a conduit au retrait du Royaume-uni de l’Union européenne était intervenu en 2016 à l’initiative du Premier ministre de l’époque et contributeur de l’agenda 2030 du FEM, David Cameron, qui était pourtant contre le Brexit. Cameron avait d’ailleurs démissionné suite au succès du vote en faveur du « Leave » avant de faire son retour en novembre 2023 en tant que secrétaire d’État aux Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement dans le gouvernement de Rishi Sunak.
Partisan du Brexit, Sunak avait quitté le gouvernement en 2022 pour contraindre Boris Johnson de démissionner. Celui-ci a finalement présenté sa démission après les révélations sur des fêtes clandestines qu’il avait organisées pendant le confinement.
La contributrice de l’agenda 2030 du FEM, Liz Truss, a ensuite devancé Rishi Sunak dans la course à la tête du Parti conservateur le 5 septembre 2022. Durant la campagne, alors qu’il était distancé dans les sondages, Rishi Sunak a fait des révélations sur les confinements en Grande-Bretagne au journal The Telegraph, affirmant que cela avait été une décision politique, que le gouvernement voulait déguiser sous prétexte de suivre la science, décrivant comment le SAGE, l’équivalent du Conseil scientifique en France, avait été élevé au statut de mini-gouvernement. En pleine campagne, on apprenait ensuite que le téléphone de Liz Truss avait été piraté par des agents du Kremlin lorsqu’elle était ministre de l’Intérieur de Boris Johnson. Après seulement 44 jours aux manettes du pays, Truss avait finalement laissé sa place à Sunak.
Les Conservateurs Sanctionnés
Comme prévu par les sondages tout au long de la campagne, les conservateurs ont été sévèrement sanctionnés. Le résultat des élections le pire depuis sa création en 1834, ouvre une crise profonde qui devrait conduire à l’élection d’un nouveau leader. Plusieurs figures majeures du parti ont été écartées, dont l’ex-Première ministre Liz Truss, battue d’à peine 600 voix dans sa circonscription du Norfolk. Parmi les anciens Premiers ministres depuis 2010, seul Rishi Sunak a conservé son siège, de même que son ex-ministre des Finances et contributeur du FEM, Jeremy Hunt.
Cette sanction intervient après 14 années tumultueuses marquées par un sentiment de déclin. L’envolée des prix a appauvri les familles, et le système de santé public NHS est débordé, les prisons risquent de manquer de places sous peu, et le Brexit est pointé comme responsable par les pro-européens.
Réaction européenne
Le président du Conseil européen et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Charles Michel, a félicité Keir Starmer pour sa « victoire électorale historique » et a exprimé son désir de travailler avec Londres sous un gouvernement travailliste.
La présidente de la Commission européenne et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ursula Von Der Leyen, a « congratulé Keir Starmer pour sa victoire électorale ». « J’ai hâte de travailler avec vous dans le cadre d’un partenariat constructif pour relever les défis communs et renforcer la sécurité européenne. »