Une nouvelle frappe israélienne a frappé le Liban ce mardi soir, tuant au moins quatre personnes, dont un enfant, et blessant 24 autres. L’attaque a visé les environs de l’hôpital universitaire Rafic Hariri, situé à Jnah, dans la banlieue sud de Beyrouth, selon un communiqué du ministère libanais de la Santé. Cet incident vient s’ajouter à une série d’attaques qui ont frappé des infrastructures essentielles dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et le Liban.
Le ministère de la Santé a fermement condamné les frappes israéliennes qui ont touché des infrastructures médicales, qualifiant ces actions de « crimes de guerre » en violation des lois humanitaires internationales. Le communiqué mentionne que, malgré la situation sécuritaire précaire, l’hôpital universitaire Rafic Hariri continue de fonctionner à plein régime, accueillant de nombreux patients et abritant un centre du Comité international de la Croix-Rouge. L’attaque a détruit trois bâtiments à proximité de l’hôpital.
Cette frappe fait suite à des menaces israéliennes visant également l’hôpital Sahel, situé dans la banlieue sud de Beyrouth. Cet hôpital, accusé par Israël d’abriter des ressources financières du Hezbollah dans ses sous-sols, a invité les médias locaux et internationaux à une visite ce lundi 22 octobre au matin pour réfuter ces accusations.
Un lourd bilan humain et matériel
En plus des quatre victimes, le ministère a annoncé que 24 personnes ont été blessées lors de l’attaque. Parmi ces victimes, des secouristes, dont quatre ont été tués et cinq blessés dans les dernières 24 heures, alors qu’ils tentaient d’intervenir dans des zones dangereuses. Le communiqué du ministère a dénoncé ces agressions, soulignant la violation des lois internationales et appelant la communauté internationale à réagir.
Appel à la communauté internationale
Le ministère libanais de la Santé a exhorté la communauté internationale à sortir de son silence face à ces attaques qui ciblent des civils et des infrastructures critiques. « Ce qui s’est passé, ce qui se passe et ce qui pourrait se passer » doit être pris au sérieux par les dirigeants mondiaux, indique le communiqué. Les appels à une réponse humanitaire et diplomatique s’intensifient alors que la situation sécuritaire au Liban continue de se détériorer.