Si l’objectif du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, est de mieux réguler l’utilisations des armes à feu aux États-Unis, le gouverneur républicain de l’état de la Floride Ron DeSantis lui, fait tout l’opposé. En effet, il a mis en place une loi en faveur des pro-armes dans son état.
Le lundi 3 avril 2024, Ron DeSantis a promulgué une loi qui est entrée en vigueur le 1er juillet 2024. Cette loi appelée « permitless carry » ou « constitutionnal carry », stipule que « les habitants de Floride vont pouvoir porter une arme dissimulée sans permis ni entraînement au tir dans la majeure partie de l’espace public ». La vérification des antécédents pour les propriétaires d’armes à feu est devenue également optionnelle.
Les armes à feu aux États-Unis
Cette loi divise une nouvelle fois le peuple américain alors que les pro armes, avec l’appuie de la NRA (National Rifle Association), milite pour protéger le droit de posséder des armes, tandis que les anti-armes estiment que c’est un nouveau pas vers des tueries de masse pour les anti-armes.
Sur le plan des politiques spécifiques, des mesures comme l’interdiction des armes d’assaut et des chargeurs à grande capacité sont largement soutenues par le public, mais aussi, le relèvement de l’âge minimum pour l’acquisition d’armes à 21 ans. Des désaccords importants subsistent entre les républicains et les démocrates quant à la réglementation des armes à feu et à la protection des droits des utilisateurs.
La Floride devient ainsi le 26ème États à autoriser le port d’armes dissimulées. Une décision plus qu’étrange quand on sait que la Floride a été touchée par l’une des pires tueries scolaires au lycée de Parkland le 14 février 2018 faisant 17 morts et 15 blessés.
Depuis la fusillade dans une école de Nashville le 27 mars 2023, Joe Biden, a décidé de faire bouger les choses en renforçant la régulation du commerce d’armes à feu dans le pays : la fermeture de plusieurs sites de vente, ou un meilleur suivi des armes enregistrées.
La situation à l’international
Chaque pays possède sa propre législation sur la question. Si certains comme la France, le Royaume-Uni ou le Japon (malgré la présence de la mafia), encadrent strictement l’utilisation d’armes, d’autres sont plus souples comme la République Tchèque, la Serbie ou les Philippines.
La France a mis en place son nouveau Système d’Information sur les Armes (SIA), lancé le 8 février 2022. Cette initiative a été précédée par une opération nationale visant à récupérer les armes à feu illégales ou les armes non enregistrées, coordonnée par le ministère de l’Intérieur du 25 novembre au 2 décembre 2022, au cours de laquelle environ 150 000 armes ont été récupérées. Ce mouvement s’est depuis poursuivi.
Une initiative similaire a été menée en Afrique du Sud sous la direction du contributeur de l’agenda, Cyril Ramaphosa, sous prétexte d’une série de meurtres politiques. Même en Israël, pays dirigé par le contributeur du FEM, Benjamin Netanyahou, pays où la population avait la réputation d’être surarmée, les conditions d’accès à une arme à feu se sont durcies. « Face à la complexité administrative et la flexibilité des critères d’éligibilité, l’intervention d’un avocat spécialisé peut s’avérer cruciale », indique sur son site Internet le cabinet Abitbol associés.
Ainsi, en matière d’armes à feu, comme de lutte contre les messages haineux, si le premier réflexe, consiste à vouloir interdire, en réfléchissant, dans les deux cas, il est également question de liberté.