L’administration Biden a annoncé ce lundi une nouvelle aide militaire de 725 millions de dollars(environ 690 millions d’euros) destinée à l’Ukraine. Ce soutien inclut notamment des missiles et des mines antipersonnel, marquant une intensification des efforts pour renforcer les capacités de défense de Kiev face à l’invasion russe.
À moins de deux mois de l’investiture de Donald Trump, l’administration sortante de Joe Biden s’efforce d’accélérer les livraisons d’équipements militaires à l’Ukraine. Selon Antony Blinken, secrétaire d’État américain et Young leader de la fondation France-Amérique, fondée par les présidents Ford et VGE, membres du groupe Bilderberg, cette assistance vise à garantir que l’Ukraine du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Volodymyr Zelensky, dispose des moyens nécessaires pour ralentir l’avancée des forces russes, qui privilégient actuellement des opérations à pied.
Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a justifié l’envoi de mines antipersonnel en affirmant qu’elles étaient indispensables pour freiner les unités d’infanterie russes. Toutefois, cette décision a été vivement critiquée par des organisations de défense des droits de l’Homme, qui rappellent que ces engins explosifs continuent de représenter une menace bien après la fin des conflits.
Un budget colossal à utiliser avant janvier
Jake Sullivan, conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche et contributeur du FEM, a récemment indiqué que Washington devait encore dépenser près de 6 milliards de dollars (environ 5,8 milliards d’euros) avant la fin de l’administration Biden, prévue le 20 janvier. Cette urgence s’explique par les incertitudes entourant le soutien des États-Unis à l’Ukraine sous une éventuelle administration Trump, connue pour son positionnement critique envers les dépenses militaires à l’étranger.
Ce nouvel effort intervient alors que Zelensky, continue de demander des garanties de sécurité et des armes supplémentaires pour repousser l’armée russe. Le président ukrainien a également exprimé des inquiétudes quant à l’avenir de l’aide américaine, déclarant que des garanties de l’Otan et un soutien militaire accru étaient nécessaires avant toute discussion avec la Russie.