You are currently viewing Donald Trump : Un second mandat plus radical en perspective ?
Donald Trump. Photo : @Shealah Craighead

Donald Trump : Un second mandat plus radical en perspective ?

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:MONDE
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Alors que le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump, vient d’être élu pour un second mandat, les interrogations sur sa nature se multiplient. Si certains électeurs ont préféré minimiser ses déclarations, de nombreux observateurs et anciens conseillers avaient averti durant la campagne que son deuxième mandat pourrait être bien plus radical que le premier.

Le Los Angeles Times, média proche du Forum économique mondial, via News Corp, avait publié avant les élections de novembre 2024, un article décrivant une « faille de crédibilité » entre Trump et certains de ses électeurs. Le média Californien pro démocrates, soulignait la crédulité des indépendants et républicains modérés, tendant à croire que les déclarations de Trump, les plus controversées n’étaient que des paroles en l’air ou des promesses irréalisables.

Cependant, Trump a déjà tenté de concrétiser plusieurs de ses propositions controversées, comme le démantèlement d’Obamacare, le remplacement de fonctionnaires par des loyalistes, ou encore l’utilisation de l’armée pour réprimer des manifestations. Ces initiatives ont été freinées par des conseillers et des institutions qui s’opposaient à ses idées.

Des avertissements de l’intérieur

Plusieurs anciens conseillers de Trump, tels que le général John F. Kelly ou l’ex-conseiller à la sécurité nationale John Bolton, ont averti que Trump représentait une menace sérieuse pour la démocratie. Ils affirmaient que Trump avait appris de ses erreurs du premier mandat et serait mieux préparé pour contourner les contre-pouvoirs lors d’un second mandat.

Le général Mark A. Milley, ancien chef d’état-major des armées, le décrit comme « fasciste jusqu’à la moelle », tandis que Kelly affirmait qu’il était prêt à utiliser l’armée pour museler ses opposants politiques. Les penchants nazis de Trump ont été rediscutés lors de son meeting au Madison Square à New York, lieu qui avait accueilli une réunion nazi durant la seconde guerre mondial.

The Lincoln Project, un groupe de pression politique aux États-Unis, créé à la fin de l’année 2019 par d’éminents membres du Parti républicain, dont le but avoué était de faire barrage à la réélection de Donald Trump, alertait également sur les propos de Trump qui avait exprimé son envie de devenir un dictateur. Dans son manifeste, The Lincoln Project considèrait que « Trump et ses partisans du trumpisme représentent une menace directe et sérieuse pour la constitution et la République ».

https://twitter.com/ProjectLincoln/status/1751107768986001872

Durant la campagne a circulé la rumeur du « Projet 2025 », un agenda qui pousserait les Etats-unis vers une dictature menée par Trump, avec l’appuie de « 80 organisations conservatrices », comme en témoigne le tweet ci-dessous.

https://twitter.com/YourAnonNews/status/1751319414568341959

Une équipe plus docile et un contexte favorable

Trump est en train de constituer une garde rapprochée, quitte à s’affranchir de l’approbation du Sénat pour nommer les membres clés de son administration. 

De plus, les républicains au Congrès ont éliminé la plupart de leurs membres modérés, et les juges nommés par Trump lors de son premier mandat pourraient lui offrir un soutien judiciaire accru. Cette conjoncture le rendrait plus capable de concrétiser ses projets les plus radicaux.

Un programme plus offensif

Trump avait promis de poursuivre les contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden et Nancy Pelosi ou des entreprises ayant exprimé des idées contraires aux siennes, comme Amazon, membres du FEM.

Il avait toutefois subi un traitement spécial durant la campagne, avec de nombreux procès, perçus comme une cabale, un traitement médiatique défavorable et même deux tentatives d’assassinats.

Trump a également promis de purger l’état profond, dont le rôle est devenu de plus en plus visible au fur et à mesure de la campagne américaine. S’agira-t-il d’une véritable purge ou de la mise en place de loyalistes ?

Le « Trump effect »

La victoire de Donald Trump a déclenché un « Trump effect » avec des changements notables aux niveaux national et international. Économiquement, des entreprises ont relocalisé leur production et les marchés financiers, y compris le Bitcoin, ont atteint des records. Les réactions internationales n’ont pas tardé non plus, le Mexique dispersant un convoi de migrants, le Qatar expulsant des leaders du Hamas, et le Hamas exprimant une volonté de cesser les hostilités. La Chine a appelé à une coexistence pacifique, tandis que la Russie et les Talibans ont montré une ouverture au dialogue tout comme Zelensky.

Trump, qui avait viré son conseiller médical, le contributeur du FEM, Anthony S. Fauci et s’était opposé à l’OMS et à l’OTAN, a promis de faire des révélations sur le 11 septembre, JFK ou les vaccins anticovid. À moins que son élection n’ait été à l’ordre du jour de l’agenda mondial.

Laisser un commentaire