Depuis l’investiture de Donald Trump et la nomination d’Elon Musk à la tête de la Commission à l’Efficacité Gouvernementale (DOGE), les actions de l’équipe de Musk ont suscité des préoccupations croissantes, notamment en matière de cybersécurité, de la part de personnalités proches du FEM.
Les ingénieurs de DOGE, chargés de fouiller les bases de données gouvernementales pour identifier des sources d’économies, ont notamment obtenu un accès aux systèmes sensibles du Trésor américain. L’équipe de Musk aurait utilisé des logiciels d’intelligence artificielle pour analyser ces données et identifier des dépenses considérées comme inutiles. Un tel accès à des données sensibles et stratégiques a soulevé des questions concernant la sécurité des informations et l’intégrité des systèmes gouvernementaux.
Le site du DOGE qui a vu le jour le 12 février a été rapidement pris pour cible par des pirates informatiques dès le 14 février. Des hackers y ont laissé des messages critiquant la sécurité et la conception du site, qui présentait des erreurs et des fuites de données sensibles dans son code source.
Des experts en cybersécurité ont dénoncé un site bâclé, manquant de professionnalisme et présentant des risques majeurs, notamment la divulgation de données classifiées du National Reconnaissance Office (NRO). Deux pages du site ont été modifiées, avec des messages mystérieux laissés par les hackers : « THESE ‘EXPERTS’ LEFT THEIR DATABASE OPEN – roro » et « This is a joke of a .gov site. »
Des risques en cybersécurité qui inquiètent les experts proches du FEM
Des experts en cybersécurité, comme le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Bruce Schneier de l’Université de Harvard, membre du FEM et Davi Ottenheimer d’Inrupt, société confondée par le contributeur du FEM, Sir Tim Berners-Lee, ont averti que les actions de DOGE représentaient « la faille de sécurité la plus conséquente de l’histoire des États-Unis ». Dans une tribune publiée sur le site Foreign Policy, média du Council on Foreign relations, l’un des plus anciens et plus puissants think tank américain, dirigé par les contributeurs du FEM, Michael Froman et David Rubenstein, ils comparent l’accès aux systèmes du Trésor à la gestion des protocoles nucléaires, soulignant que de telles bases de données nécessitent des protocoles de sécurité extrêmement stricts, avec la participation de plusieurs parties accréditées pour assurer leur gestion sécurisée. Une dizaine d’anciens fonctionnaires auraient également porté plainte contre le DOGE qui est à l’origine de nombreux licenciement, l’accusant d’avoir accédé illégalement à des données confidentielles.
Le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Michael Daniel, ancien coordinateur en cybersécurité sous Barack Obama, aujourd’hui à la tête de l’organisation Cyber Threat Alliance, membre du FEM, met en garde contre la vulnérabilité accrue de ces systèmes face à des menaces extérieures, notamment de la part des services de renseignement étrangers, comme ceux de la Chine ou de la Russie.
Sources : BFMTV et UNILAD