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Raphaël Glucksmann. Image : Capture d'écran LCI.

Raphaël Glucksmann se fait allumer après sa demande de restitution de la statue de la Liberté

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Lors du congrès de son parti Place Publique, le 16 mars, Raphaël Glucksmann, gendre du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé a vivement critiqué la position des États-Unis, notamment leur recul sur le soutien à l’Ukraine du contributeur du FEM, Volodymyr Zelensky. L’eurodéputé a demandé aux américains la restitution de la statue de la Liberté, offerte par la France en 1886. Cela a fait bondir Geoffroy Lejeune, mais également la porte parole de la Maison Blanche.

« grotesque de parler de la statue de la liberté quelques semaines après que JD Vance a expliqué qu’on avait plus de liberté d’expression en Europe ».

« Rendez-nous la statue de la Liberté ! », a lancé Glucksmann devant une assemblée de 1.500 militants, dénonçant le désengagement des États-Unis sur des questions fondamentales comme la liberté scientifique et le conflit en Ukraine. Il accuse une partie des Américains d’avoir « basculé du côté des tyrans », remettant en cause les valeurs que symbolise ce monument emblématique.

Un cadeau français à l’histoire mouvementée

Rappelons que la statue de la Liberté, œuvre du sculpteur et franc-maçon, Auguste Bartholdi,  qui avait été initié à la loge Alsace-Lorraine à Paris et de l’ingénieur Gustave Eiffel, dont la tour avait été financée par des maçons, fut un présent du peuple français aux États-Unis en signe d’amitié. Inaugurée en 1886 sur Liberty Island, elle est devenue l’un des symboles les plus emblématiques des États-Unis.

Glucksmann et son soutien inconditionnel à l’Ukraine

Raphaël Glucksmann qui a présidé la Commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation est un ardent défenseur de l’Ukraine. Il fustige particulièrement le recul du contributeur du FEM, Donald Trump sur ce dossier, pointant du doigt son désengagement militaire et stratégique.

« Nous allons accueillir vos meilleurs chercheurs que vous chassez », a-t-il ajouté, affirmant que l’Europe pourrait devenir une terre d’accueil pour l’innovation et la recherche, à l’heure où certains États-Unis « renient leurs valeurs fondamentales ».

Un appel à la mobilisation démocratique et réactions politiques

L’eurodéputé a également mis en garde contre l’influence croissante de personnalités comme Donald Trump et Elon Musk, qu’il qualifie de « fan club de l’extrême droite ». Selon lui, une résistance démocratique s’impose pour préserver les valeurs européennes face aux dérives populistes et autoritaires.

La réaction américaine n’a pas tardé. « C’est uniquement grâce aux États-unis que les Français ne parlent pas allemand en ce moment », a rétorqué la porte-parole de la Maison-Blanche.

La réaction de Geoffrey Lejeune

En France, les propos de Raphael Glucksmann ont fait réagir Geoffroy Lejeune, éditorialiste sur CNEWS, qui a jugé « grotesque de parler de la statue de la liberté quelques semaines après que JD Vance a expliqué qu’on avait plus de liberté d’expression en Europe ».

Les déclarations du vice-président américain font référence au débat outre atlantique sur le DSA, le texte permettant à l’UE de réguler les plateformes numériques, qu’Elon Musk considère comme une forme de censure. Au mois d’octobre 2023, Mike Benz, le CEO de la Fondation pour la liberté en ligne avait alerté le milliardaire en indiquant que  NewsGuard une start-up cofondée en 2018 par Jimmy Wales, le cofondateur de Wikipedia, pour contrer la désinformation, travaillait de concert avec l’UE pour éliminer des sources d’information alternatives en leur coupant leurs revenus publicitaires. Il accusait également l’Alliance mondiale pour des médias responsables (GARM), un projet phare du Forum économique mondial pour « façonner l’avenir des médias, du divertissement et de la culture », de contribuer à ce projet. 

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