Le journaliste et analyste Alexis Poulin a exprimé une vive inquiétude face à la récente décision du Brésil de suspendre le réseau social X, anciennement Twitter. Dans un tweet, Poulin a déclaré : « La censure de X au Brésil, un pas de plus vers l’obscurité. » Ses propos mettent en lumière les dangers croissants pour les libertés individuelles dans un monde où la régulation des plateformes numériques devient de plus en plus restrictive, sous prétexte de lutter contre la désinformation.
Pour Alexis Poulin, la suspension de X au Brésil est plus qu’un simple acte de régulation. C’est un signe inquiétant d’un virage vers des pratiques autoritaires qui menacent les libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression. La décision du juge Alexandre de Moraes, membre de la Cour suprême du Brésil, de bloquer l’accès à X sur tout le territoire brésilien, marque selon lui une étape dangereuse dans la lutte contre les plateformes numériques.
Un blocage radical
Le juge Moraes a non seulement ordonné la suspension de X, mais a également demandé à Google, Apple et aux fournisseurs d’accès internet de mettre en place des « obstacles technologiques » pour empêcher l’utilisation de l’application et l’accès au site web de X. Les utilisateurs qui tenteraient de contourner cette censure, par exemple en utilisant un VPN, s’exposent à des amendes de 50 000 reais par jour (environ 8 000 euros).
« Un pas de plus vers l’obscurité »
Les mots d’Alexis Poulin résonnent comme un avertissement : la censure de X au Brésil pourrait ne pas être un cas isolé. Il craint que cette décision ne soit le prélude à une escalade de mesures similaires à travers le monde, où les États s’engagent de plus en plus dans une « guerre » contre les plateformes numériques. Selon Poulin, cette « boucherie pour les libertés » pourrait entraîner une réduction drastique de la capacité des citoyens à s’exprimer librement en ligne.
Mais cette guerre a commencé il y a fort longtemps, avec notamment les campagnes #Verified et #NonàlaHaine des Nations Unies du contributeur de l’agenda 2030, Antonio Guterres, qui sous prétexte de lutter contre la désinformation et l’infodémie régulent les plateformes de réseaux sociaux qui sont pour la plupart membres du FEM.