Le feuilleton autour de Thaïs d’Escufon, chroniqueuse controversée annoncée pour la nouvelle saison d’ »On marche sur la tête », semble avoir pris fin plus tôt que prévu. La jeune femme, ancienne porte-parole du groupuscule nationaliste Génération identitaire et figure connue de l’extrême droite, n’apparaîtra plus dans l’émission diffusée sur Europe 1.
Lors du lancement de la saison le 26 août 2024, Cyril Hanouna avait surpris son public en accueillant Thaïs d’Escufon parmi les nouvelles recrues de son émission quotidienne, diffusée de 16h à 18h. L’animateur de « TPMP » avait présenté la jeune femme de 25 ans comme une représentante de la droite, suscitant une certaine curiosité et beaucoup de polémique.
« Je n’ai pas ma langue dans ma poche. J’espère que ça plaira à tout le monde, » déclarait-elle en ouverture. Cependant, cette annonce n’a pas tardé à susciter des réactions négatives en coulisses.
Une décision controversée en interne
Constance Benqué, directrice générale de Lagardère Radio, propriétaire d’Europe 1, aurait exprimé son désaccord quant à la présence de Thaïs d’Escufon sur l’antenne de la station. Après des discussions entre Benqué, Hanouna et les équipes de production de H2O, la décision a été prise de ne pas poursuivre l’aventure avec la chroniqueuse.
D’après les informations de puremedias.com, la société de production H2O a confirmé que le départ de Thaïs d’Escufon était le résultat d’une décision interne après la première émission. « Au même titre que lors de chaque début de saison de ‘TPMP’, Cyril Hanouna fait défiler plusieurs nouvelles personnalités dans ses émissions. Nous avons convenu après cette première que Thaïs d’Escufon ne convenait pas dans le rôle de chroniqueuse pour ‘On marche sur la tête’, » a indiqué un dirigeant de la société.
Des réactions variées
La rapide éviction de Thaïs d’Escufon a provoqué une vague de réactions parmi les observateurs médiatiques et le public. Certains saluent cette décision comme un geste de responsabilité face à la polarisation politique croissante, tandis que d’autres y voient un recul face à la liberté d’expression.