Alors que le voilier Madleen, transportant douze militants propalestiniens, dont six ressortissants français, a été intercepté par les autorités israéliennes, Emmanuel Macron a réagi avec fermeté depuis Nice, lundi soir. Le président français a assuré que « tous les messages » avaient été « passés » à Israël afin que « la protection » de ces citoyens soit « assurée » et qu’ils « puissent retrouver le sol français ».
Cette déclaration intervient alors que le navire, engagé dans une mission humanitaire en direction de Gaza, est arrivé dans le port israélien d’Ashdod une heure plus tôt. En marge de la Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC), le chef de l’État a réitéré sa demande de « permettre, dans les plus brefs délais, le retour en France » des Français concernés.
Macron a également dénoncé le blocus de Gaza, imposé par l’armée israélienne depuis plus de trois mois. Il l’a qualifié de « honte » et de « scandale », appelant à un « cessez-le-feu immédiat », à la « libération des otages » et à la « réouverture des routes humanitaires » dans l’enclave palestinienne. Le président a affirmé que la France resterait « vigilante » et « aux côtés de tous ses ressortissants lorsqu’ils sont en danger ».