Le gouvernement sud-africain du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Cyril Ramaphosa a récemment décidé d’empêcher Starlink, le service satellite d’Internet de SpaceX, d’opérer sur son territoire. Cette décision a été en partie attribuée aux opinions « non progressistes » d’Elon Musk, le patron de SpaceX.
Starlink, grâce à son réseau de satellites, a déjà changé la donne en matière de connectivité en Afrique. Actif dans 19 pays africains, le service offre un accès à Internet dans des zones éloignées, là où les infrastructures traditionnelles sont insuffisantes ou inexistantes. Selon SpaceX, les satellites de Starlink couvrent désormais chaque kilomètre carré de l’Afrique, promettant de faciliter l’accès à l’information et de stimuler l’économie numérique.
L’Afrique du Sud face à la connectivité ou à la politique
Malgré les avantages économiques et sociaux que pourrait offrir Starlink, l’Afrique du Sud semble privilégier la politique plutôt que l’innovation. Le milliardaire avait récemment accusé le gouvernement de Ramaphosa d’avoir mis en place des « lois sur la propriété ouvertement racistes ». En Afrique du Sud, une loi impose aux entreprises d’avoir au moins 30 % de leur propriété ou de leur participation économique détenue par des Sud-Africains noirs. Cette exigence fait partie de la politique du Broad-Based Black Economic Empowerment (B-BBEE), lancée pour corriger les inégalités économiques héritées de l’apartheid. L’objectif est de favoriser l’inclusion des groupes défavorisés dans la croissance économique du pays.
En empêchant Starlink d’opérer, le gouvernement semble choisir de défendre ses priorités politiques, au détriment d’une avancée technologique qui pourrait, selon de nombreux experts, favoriser la croissance économique et améliorer l’infrastructure numérique du pays.
Elon Musk réagit à la décision
Elon Musk a commenté la situation sur X avec son franc-parler habituel : « Starlink n’est pas autorisé à opérer en Afrique du Sud, parce que je ne suis pas noir ».
Cette déclaration, bien que controversée, met en lumière les tensions entre les objectifs de croissance technologique de SpaceX et les politiques nationales de répartition économique en Afrique du Sud.
Le milliardaire a également reposé un tweet du compte X DogeDesigner affirmant que « L’Afrique du Sud n’autorise peut-être pas l’exploitation de Starlink, mais elle ne peut pas empêcher les habitants de son pays de rechercher la vérité » soulignant que « 𝕏 est désormais l’application d’actualités n°1 sur l’AppStore en Afrique du Sud ! » Une façon de suggérer que les accusations régulières d’Elon Musk à l’encontre de la régulation des plateformes de réseaux sociaux et des médias mainstream serait au coeur du conflit avec l’Afrique du Sud.