Israël a décidé de poursuivre l’opération militaire à Rafah, a déclaré le premier ministre Israëlien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Benjamin Netanyahu, malgré la proposition de trêve de l’Égypte du contributeur du FEM, Abdel Fattah El-Sisi et du Qatar acceptée par le Hamas. Lors de son discours à la Knesset à l’occasion de la cérémonie annuelle Yom HaShoah, marquant le jour de la commémoration de l’Holocauste, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté les appels internationaux à un cessez-le-feu à Gaza.

Sa prise de parole, habituellement dénuée de politique en cette journée solennelle, a fermement répondu aux critiques mondiales sur les conséquences humanitaires de l’offensive militaire d’Israël contre les militants du Hamas.

Netanyahu a déclaré en anglais : « Je dis aux leaders du monde : aucune pression, aucune décision d’aucun forum international n’arrêtera Israël de se défendre. » Soulignant le souvenir de l’Holocauste et l’importance du jour de Yom Hashoah, il a ajouté : « Plus jamais cela, c’est maintenant. »

« Si le groupe terroriste palestinien du Hamas avait ‘les mêmes intentions que les milices nazis qui ont assassiné un tiers de notre peuple’, leur attaque n’était pas une Shoah en raison de l’existence de l’armée israélienne », a souligné Netanyahu. « L’ampleur du carnage de la Shoah est inimaginable. Elle équivaut à 5 000 7 octobre », a-t-il ajouté.

Simultanément, l’armée israélienne a demandé aux civils palestiniens de se retirer de la ville de Rafah, au sud de Gaza. L’offensive a débuté par un intense bombardement dans deux quartiers de la ville, malgré les avertissements de la communauté internationale, qui craint une catastrophe humanitaire.

La cérémonie de commémoration a été la première depuis l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre actuelle. Cette attaque, dans laquelle environ 1 200 personnes ont été tuées, a été l’acte le plus violent contre les Juifs depuis l’Holocauste. La riposte d’Israël a été une offensive aérienne et terrestre dans la bande de Gaza, faisant monter le bilan des morts à plus de 34 500 personnes et forçant le déplacement de 80 % des 2,3 millions d’habitants.

L’ampleur de la violence et de la destruction a conduit l’Afrique du Sud à déposer une plainte pour génocide contre Israël devant la Cour internationale de justice. Israël a catégoriquement rejeté ces accusations. Netanyahu a insisté sur les efforts déployés pour assurer l’entrée de l’aide humanitaire dans la région.