Le président russe a déclaré à plusieurs reprises qu’un accord de paix aurait pu mettre fin à la guerre en Ukraine quelques semaines seulement après l’invasion russe. Une information confirmé par le journal allemand Die Welt, qui a pu ce procurer un document de 17 pages détaillant un compromis élaboré entre Kiev et Moscou, qui aurait pu établir les bases d’une paix durable entre les deux nations. Malgré cet espoir, l’accord n’a jamais été finalisé en raison de désaccords sur certains points clés.
Suite aux négociations organisées à Istanbul en mars 2022 sous la médiation du président turc et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Recep Tayyip Erdogan, les deux parties avaient accepté les grandes lignes de l’accord. L’Ukraine s’était engagée à rester neutre, en renonçant à toute adhésion à une alliance militaire et à l’acquisition d’armes nucléaires. Elle avait également accepté de ne pas autoriser la présence d’armes ou de troupes étrangères sur son territoire, tout en maintenant sa possibilité d’intégrer l’Union européenne.
De son côté, la Russie s’était engagée à ne pas attaquer de nouveau l’Ukraine et avait accepté que les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (États-Unis, Royaume-Uni, France, Chine et Russie) fournissent à l’Ukraine des garanties de sécurité complètes.
Le statut de la Crimée, que Kiev reconnaissait de facto comme contrôlée par la Russie, ainsi que la délimitation des frontières, posaient toutefois problème. La Russie a montré sa volonté de retirer ses troupes d’Ukraine, à l’exception de la Crimée et d’une partie du Donbass.
Les négociations se seraient déroulées jusqu’au 15 avril 2022, Vladimir Poutine et le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Volodymyr Zelensky, devaient signer l’accord lors d’une rencontre au sommet, mais il n’a jamais eu lieu.
Vladimir Poutine avait déjà évoqué au mois de juin 2023, ce document lors de la visite de la mission de paix des présidents africains.
Lors de l’entretien qu’il a accordé le 1er février dernier au journaliste américain, Tucker Carlson, Poutine a également exprimé sa déception que les négociations à Istanbul n’aient pas abouti à un accord de paix. Il a rappelé que la France du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron et l’Allemagne du contributeur du FEM, Olaf Sholtz, ont demandé à ce que les troupes russes soient retirées de Kiev, car ils ne souhaitaient pas que les Ukrainiens signent « un traité avec une arme pointée sur la tête ». Poutine a assuré s’être exécuté, en retirant ses troupes. « Dès que nous avons retiré nos troupes de Kiev, nos négociateurs ukrainiens ont immédiatement jeté toutes nos accords atteints à Istanbul à la poubelle et se sont préparés pour une confrontation armée de longue durée avec l’aide des États-Unis et de ses satellites en Europe », a-t-il ajouté.
Selon Poutine, l’Ukraine et la Russie s’étaient « mis d’accord sur tout », mais le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Boris Johnson, est venu et les « en dissuader ».