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Image : Dall E X X-Pression Média

Six ans d’accord commercial entre l’UE et le Japon 

Ce 17 juillet, c’est l’anniversaire de l’accord de libre-échange entre le Japon et l’Union européenne. Cet accord a été signé le 17 juillet 2018 et a pour principaux objectifs de réduire les droits de douane du Japon et de l’Union européenne. 

Le début des négociations dans la perspective de cet accord a commencé en mai 2011. De mai 2011 à juillet 2017, près de 20 sessions de négociations ont été organisées entre les représentants des deux partis pour que cet accord convienne à tout le monde. La signature de cet accord a été effectuée à Tokyo le 17 juillet 2018 à Tokyo par Shinzo Abe, l’ancien Premier ministre japonais, avant son assassinat en juillet 2022, Donald Tusk, président du Conseil européen (à l’époque) et Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne (à l’époque). Tous les trois sont des contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial. 

Le Parlement japonais a ratifié l’accord le 8 décembre 2018, puis le Parlement européen a fait de même le 12 décembre 2018. L’accord de libre-échange entre le Japon et l’Union européenne est ensuite entré en vigueur le 1er février 2019. 

Que dit cet accord de libre-échange ? 

L’accord visait principalement à une réduction des tarifs douaniers du Japon sur des produits agro-alimentaires comme le chocolat, le vin, le fromage, la viande ou encore les pâtes. Certains produits non-alimentaires comme les chaussures étaient également concernés par une diminution des droits de douane japonais, qui devait passer de 30 % à 0 % de manière progressive sur 10 ans. 

En contrepartie, le Japon souhaitait la suppression des droits de douane européens de 10% sur les automobiles venant du Japon, de manières progressives sur 7 ans. L’accord baisse également les droits de douane européens sur les produits alimentaires japonais comme le riz, le saké ou le bœuf. 

L’accord avait également pour ambition d’améliorer l’accès des entreprises européennes et japonaises aux marchés publics respectifs. Un autre aspect crucial de l’accord étant l’adaptation des normes et des réglementations dans plusieurs secteurs, comme ceux des produits pharmaceutiques et de l’Agriculture. Cela simplifie le commerce en réduisant les obstacles techniques et en augmentant la compatibilité des produits échangés. 

L’accord UE-Japon a le potentiel d’influencer les normes commerciales mondiales. En établissant des normes en matière de protection des consommateurs, de droit du travail et de développement durable, les deux partenaires peuvent ainsi servir de modèle pour d’autres accords commerciaux à travers le monde. 

En 2018, l’économie du Japon était le second partenaire économique asiatique de l’Union européenne derrière la Chine. De même, l’Union européenne est le troisième partenaire économique du Japon après la Chine et les États-Unis. 

Avant la signature de cet accord, l’Union européenne exportait déjà 58 milliards de dollars de marchandises vers le Japon. Alors que le Japon, lui, en exportait 66 milliards.

Des relations étroites entre les deux zones commerciales existaient toutefois depuis 1973, dans le cadre de la Commission trilatérale une organisation créé à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations, parmi lesquels le milliardaire David Rockeffeller, le diplomate américain d’origine polonaise, Zbigniew Brzezinski et le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Henry Kissinger. Elle avait pour objectif de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre les trois marchés majeurs mondiaux, l’Union européenne, l’Asie et les Etats-unis.

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