Le sénateur de l’Ohio, J.D. Vance, a été officiellement investi en tant que candidat à la vice-présidence aux côtés du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump, lors de la convention républicaine, qui s’est déroulée lundi à Milwaukee. À 39 ans, Vance est un grand pourfondeur des élites bien qu’il se soit rendu à une réunion du groupe Bilderberg.
Le choix de Vance marque un retour aux sources du trumpisme, mettant en avant la défense de l’homme blanc non diplômé, affecté par la désindustrialisation et une société perçue comme trop permissive. Vance, décrit comme un « clone de Trump » par le président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, n’apporte pas de rupture mais renforce plutôt les fondements idéologiques du mouvement.
Enfance religieuse
Né sous le nom de James Donald Bowman, Vance a grandi dans une famille modeste et évangélique conservatrice. Après une enfance marquée par le divorce de ses parents et une adoption à l’âge de six ans, il a changé son nom pour prendre celui de sa mère. En 2019, Vance s’est converti au catholicisme. Sa conversion a influencé ses idées politiques, qu’il décrit comme inspirées par la théologie catholique.
Carrière mlilitaire et Universitaire
Vance a servi dans le Corps des Marines de 2003 à 2007, notamment en Irak. Il a ensuite poursuivi des études supérieures, obtenant un Bachelor of Arts en sciences politiques et philosophie à l’université d’État de l’Ohio, par laquelle sont passés de nombreux contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, comme Asimina Kiourti, Brian Mittendorf ou Marymegan Daly. Il a ensuite poursuivit ses études à la faculté de droit de l’université Yale, qui habrite la société secrète Skull and Bones, par laquelle sont passées de nombreuses personnalités politiques telles que George W. Bush.
Auteur de « Hillbilly Élégie »
Vance s’est fait connaître grâce à ses mémoires Hillbilly Élégie, où il décrit son enfance difficile et les défis de la classe ouvrière blanche en Amérique. Ce livre, devenu un best-seller du New York Times, a attiré une attention significative lors de l’élection présidentielle de 2016 et a été adapté 2020 en film par Netflix, la plateforme de streaming membre du Forum économique mondial.
Sénateur de l’Ohio
En 2022, Vance a été élu sénateur de l’Ohio grâce au soutien de Donald Trump. Bien qu’il l’ait initialement critiqué, le qualifiant de « Hitler américain », il a fini par se ranger derrière lui, affirmant avoir été influencé par les mensonges des médias. En tant que sénateur, Vance a fait valoir des positions néoréactionnaires et nationalistes, mais aussi conservatrices sur la famille. Durant son mandat sénatorial, Vance a collaboré avec des démocrates sur des projets de loi visant à améliorer la sécurité ferroviaire après le déraillement d’un train entre la Pennsylvanie et l’Ohio, le 3 février 2023. Il a également collaboré avec ses opposants politiques sur un projet de loi visant à récupérer les salaires des dirigeants. Cependant, aucun de ces projets n’a été voté au Sénat.
Il s’oppose à l’immigration, est partisan de la théorie du grand remplacement.
Un partisan de la paix ?
JD Vance s’est fermement opposé à la politique de soutien à l’Ukraine du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Volodymyr Zelensky, par l’administration Biden.
Ainsi, selon le média catholique conservateur, Life Site News, « il pourrait bien y avoir moins de guerres sous une politique étrangère de JD Vance ». Toutefois, d’après le média américain « son réalisme s’arrête là où commence l’influence sioniste ». « Israël est l’exception à sa propre règle de refuser de financer des guerres sans fin ».
Il faut dire que si JD Vance, se présente comme anti-élite, il a participé à la réunion du groupe Bilderberg de 2017. De plus, Vance a été soutenu financièrement le milliardaire américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Peter Thiel.
Un exemple qui rappelle celui de son mentor, Donald Trump ou de Jaïr Bolsonaro qui ont réussi a se présenter comme des candidats anti-système alors qu’il sont contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial.
En France, on pourrait également citer le cas de Nicolas Dupont Aignant, qui se présente comme souverainiste, alors qu’il est passé par le programme de Young Leader de la Fondation France-Amérique, fondée par les présidents VGE et Ford, membres du groupe Bidlerberg.