Le déplacement du président Français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron à Mayotte, touchée par le cyclone Chido, a pris une tournure polémique après une altercation avec une habitante. Le président de la République, accusé de manquer d’empathie, s’est défendu en invoquant des provocations venues, selon lui, du Rassemblement national (RN).
Lors de sa visite à Mayotte, Emmanuel Macron a été interpellé par une Mahoraise en colère, reprochant au chef de l’État de minimiser la gravité de la situation. Filmée dans la soirée du 19 décembre, la scène montre un président visiblement agacé, répondant : « Si vous opposez les gens, on est foutu, parce que vous êtes contents d’être en France. Si c’était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde ! »
Face aux critiques, Emmanuel Macron a justifié son emportement dans une interview aux médias locaux, affirmant qu’il faisait face à des provocateurs du RN : « Quand on insulte la France, le président se fâche. »
Une pluie de critiques politiques
Ces propos ont suscité des réactions vives, à gauche comme à droite. Sandrine Rousseau, députée écologiste, a dénoncé sur le plateau de Télématin, une attitude « arrogante et pas à la hauteur des circonstances ».
De son côté, Ian Brossat, sénateur communiste, a regretté sur X l’absence de « respect et d’empathie » envers les Mahorais.
Marine Le Pen, qui s’était initialement abstenue de commenter, a finalement fustigé la défense présidentielle, qualifiant ses propos de « stupéfiants ». Elle a ajouté : « Être, à ce point, incapable de se hisser à la hauteur des événements est inquiétant. »
Certains membres du RN, comme Laure Lavalette, ont même évoqué l’éventualité d’une présidentielle anticipée.