L’ancien DG de Libération, Denis Olivennes, accable sur X les inquisiteurs LFI de la Commission d’enquête visant CNEWS. Pourtant il est proche du milliardaire Daniel Kretinsky, pour qui il dirige les société Editis et CMI France, est proche du contributeur du FEM, Laurent Fabius et fait partie des Young Leader de la Fondation France-Amérique qui compte des contributeurs du FEM. Or, le secrétaire général de Reporter Sans Frontières et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Christophe Deloire, n’est pas étranger aux déboires de la Chaine d’info.
« Les LFI de la com. d’enquête : une pub pour CNews ! Des inquisiteurs méprisants devant PascalPraud, LaurenceFerrari ou Sonia Mabrouk qui sont ce qu’on veut mais en tout cas de bons pro, des questions ultra partisanes, une image sectaire de l’AN, ça faisait froid dans le dos », a indiqué Denis Olivennes, ce à quoi Pascal Praud a répondu « Merci cher Denis pour ces mots ».
Mais l’animateur de « L’heure des Pros », devrait se méfier d’Olivennes, qui fait porter entièrement la responsabilité de cette commission d’enquête à LFI, alors que comme nous l’avons vu dans un précédent article, cette commission n’était pas pour déplaire au député Renaissance de la Loire, Quentin Bataillon, qui la présidait. Proche du Young Global Leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal, Bataillon a été le rapporteur d’un rapport sur l’audiovisuel public qui avait pour prioriter de lutter contre la désinformation.
Denis Olivennes, Young leader de la fondation France-Amérique et homme de l’ombre de Daniel Kretinsky
Denis Olivennes est quant à lui l’homme de l’ombre de Danial Kretinsky, milliardaire tchèque, à ta tête du groupe énergétique EPI et magnat des médias qui vient d’acquérir Casino, le groupe de grande distribution stéphanois, membre du Forum économique mondial et s’est fait éconduire par Atos, le géant du numérique qui est lui aussi affilié au FEM. Olivennes se serait d’ailleurs montré particulièrement actif dans le cadre de ces deux dossiers, comme l’indiquait Challenges dans un article publié au mois de novembre dernier.
Lors d’une conférence de presse intitulée « La face cachée de la société de Daniel Křetínský » organisée le 9 novembre dernier au Parlement européen par l’eurodéputé tchèque Mikulas Peksa, la journaliste de Danik referendum, Gaby Khazalová, a expliqué que le milliardaire Tchèque avait vu sa fortune exploser après la guerre en Ukraine avec le rachat de la compagnie slovaque Eustream et que cette opération n’aurait pas été possible sans l’approbation de l’ancien gouvernement slovaque dirigé par le Premier ministre et contributeur du FEM, Eduard Heger.
Le milliardaire tchèque a également mis un pied dans les médias en 2013 en rachetant la filiale tchèque de Ringier, un groupe de médias suisse affilié au Forum économique mondial. Il a également cofondé Czech News Center, qui possède, via sa société CMI, plusieurs des principaux journaux et magazines tchèques.
Mais son empire médiatique ne se limite pas à la République tchèque et à la Suisse. Depuis plusieurs années, Kretinsky a pris une place croissante sur le marché des médias français. En 2018, après avoir racheté les radios internationales du groupe Lagardère en République tchèque, Pologne, Slovaquie et Roumanie, CMI s’est lancé dans le rachat de titres français comme Elle, Télé 7 jours et Marianne. Cette même année, il est entré en négociations exclusives pour racheter Le Nouveau Monde, la holding qui détient Le Monde et l’Obs.
Début 2019, Kretinsky a nommé Denis Oliviennes à la tête de CMI France. C’est toujours Olivennes qui a été placé à la tête d’Editis, le groupe édition qui a été racheté à Vincent Bolloré.
Or Olivennes est un Young Leaders de la French American Foundation, par laquelle sont passés de nombreux contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, comme Emmanuel Macron, François Hollande ou Pierre Moscovici.
Comme nous l’avons vu, c’est le secrétaire général de Reporter Sans Frontières et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Christophe Deloire, qui avait obtenu au mois de février de la part du Conseil d’Etat, qu’il enjoigne l’Arcom à mettre en demeure CNews « de se conformer à ses obligations en matière de pluralisme et d’indépendance de l’information ».
De plus, la présentatrice, Sonia Mabrouk, avait été la cible du journaliste Thomas Legrand, qui l’avait accusée sur France Inter de ne pas être une « vraie journaliste », lors de la Matinale animée par Léa Salamé, la fille du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé, même si celle-ci avait défendu sa consoeur. Legrand travaille pour Slate France, le magazine cofondé par le Young Global Leader de la Fondation France-Amérique, Jean-Marie Colombani, par laquelle sont passés de nombreux contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, comme Emmanuel Macron, mais aussi François Hollande, ou Pierre Moscovici, côté Français, Bill Clinton côté américain. Parmi les autres cofondateurs de Slate.fr, on peut également citer le contributeur du FEM, Jacques Attali. La version américaine a quant à elle été créée en 1996 et est détenue par Microsoft, le GAFAM qui est membre du Forum économique mondial.
Thomas Legrand travaille également pour Libération, qui est détenu par Altice, le groupe de Patrick Drahi, qui a soutenu la première campagne du contributeur du FEM, Emmanuel Macron. Le média a également obtenu différents prêts de la part de Kretinsky, dont le dernier qui date d’octobre dernier s’élève à plus de 12 millions.
