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Photo : Compte Facebook de Edmundo González Urrutia.

Crise Politique au Venezuela : Le chef de l’opposition s’entretient avec la Diplomatie européenne

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Le chef de l’opposition vénézuélienne, Edmundo González Urrutia, va s’exprimer en visioconférence lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne à Bruxelles, ce jeudi 29 août. Cette intervention survient après le résultat contesté de l’élection présidentielle du 28 juillet, marquée par une crise politique profonde. Le chef de la diplomatie européenne et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Josep Borrell, a confirmé cette annonce.

À la suite des élections présidentielles du 28 juillet, le président sortant, Nicolás Maduro, et le candidat de l’opposition, Edmundo González Urrutia, se sont tous deux proclamés vainqueurs, plongeant le pays dans une crise politique sans précédent. « La situation au Venezuela est critique », a déclaré Josep Borrell. « Nous avons donc invité le candidat qui a obtenu des résultats démontrant que [le président Nicolás] Maduro n’a pas gagné cette élection. »

L’Union européenne a exprimé sa préoccupation face à la répression continue au Venezuela. Des membres de l’opposition auraient été arrêtés ou portés disparus, selon Borrell, renforçant l’urgence d’une action diplomatique concertée.

L’UE en quête d’une position commune

Bien que la réunion des ministres des Affaires étrangères soit informelle, Josep Borrell espère que les Vingt-Sept pourront adopter une position commune face à la crise vénézuélienne. « Il n’est pas possible de reconnaître Nicolás Maduro comme le gagnant légitime de cette élection présidentielle. Mais nous verrons ce que les ministres ont à dire », a-t-il déclaré.

L’UE a déjà exprimé son extrême préoccupation concernant la crise politique au Venezuela, pays disposant des plus grandes réserves de pétrole mondial, contestant les résultats électoraux annoncés et soutenant la demande d’une transparence totale. « Seuls des résultats complets et vérifiables de manière indépendante seront acceptés et reconnus », a rappelé l’Union dans un communiqué publié dimanche dernier.

Exigences de transparence et résistance des autorités Vénézuéliennes

L’Union européenne, soutenue par d’autres pays comme les États-Unis, du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Joe Biden, a exigé des autorités vénézuéliennes qu’elles fournissent les procès-verbaux des élections, conformément aux conditions posées par un groupe d’experts de l’ONU. Cependant, jusqu’à présent, le gouvernement de Maduro s’est refusé à publier ces documents cruciaux, alimentant davantage les soupçons de fraude électorale.

« Nous devons nous rendre à l’évidence que ces procès-verbaux ne seront pas présentés. Il n’y a pas de volonté de les présenter », a déploré le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, à son arrivée à Bruxelles. « Il est clair que si les procès-verbaux ne sont pas publiés, il n’y aura aucune reconnaissance du résultat électoral », a-t-il ajouté.

Vers une non-reconnaissance internationale ?

La position de l’Union européenne, conjuguée à celle des États-Unis et d’autres acteurs internationaux, pourrait mener à une non-reconnaissance de Nicolás Maduro comme président légitime du Venezuela. Cette situation pourrait isoler encore davantage le gouvernement de Maduro sur la scène internationale, tout en renforçant le soutien à l’opposition dirigée par González Urrutia.

La crise politique au Venezuela continue de susciter des réactions internationales, et la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE pourrait marquer un tournant dans la stratégie diplomatique de l’Europe face à ce conflit prolongé.

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