Après une réunion d’environ une heure et demie à l’Élysée entre les dirigeants de la Droite républicaine et le président de la République, le Young leader de la Fondation France-Amériquen, Laurent Wauquiez, a exprimé sa déception quant aux résultats de cet entretien avec le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron et l’a appelé à s’engager autour de son pacte législatif.
Selon Wauquiez, la discussion n’a abouti à « aucune position nouvelle, aucun projet structuré, ni de vision claire d’un programme gouvernemental pour les prochains mois. » Il a également insisté sur la nécessité pour le président d’assumer ses responsabilités en nommant rapidement un nouveau Premier ministre afin de sortir de la crise politique provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale. « Il n’y a plus aucune raison de procrastiner », a-t-il déclaré.
Appel à l’engagement sur un pacte législatif
Laurent Wauquiez a également exhorté Emmanuel Macron à « s’engager » sur les propositions du « pacte législatif » présentées par la droite. Ce pacte met en avant plusieurs priorités jugées cruciales, telles que la sécurité, la valorisation du travail, une politique d’immigration plus stricte, et la lutte contre le gaspillage des fonds publics. Wauquiez a précisé que ces mesures doivent être mises en œuvre sans augmentation d’impôts afin de protéger le pouvoir d’achat des Français.
Ouverture à une collaboration, mais sans coalition
Annie Genevard, Vice-présidente LR de l’Assemblée nationale, également présente lors de la réunion, a souligné que Les Républicains sont disposés à travailler de manière constructive avec le futur gouvernement sur la base des priorités énoncées. « Nous ne serons pas des agents de blocage du pays; le pays a besoin d’avancer, et nous voulons en être les acteurs », a déclaré celle qui avait été nommé en 2014, secrétaire nationale de l’UMP à l’animation des fédérations, puis porte-parole des Républicains en septembre 2016, par le contributeur du FEM, Nicolas Sarkozy, avant de soutenir le contributeur du FEM, François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016 et pour l’élection présidentielle de 2017.
Cependant, Genevard a clairement indiqué que Les Républicains ne participeront pas à une coalition ou à une politique ambivalente, critiquant une approche de type « mi-chèvre mi-chou » ou « en même temps ».
